Conversation 25134 - La mort de ma mere
Bonjour,
Je découvre ce site que je trouve formidable. Je n'ai hélàs personne à qui poser mes questions et je trouve là un grand soutien. Mes questions sont multiples, j'espère que vous pourrez m'apporter des réponses.
J'ai perdu ma mère le 14 juillet dernier (7 tamouz) à 14 heures. Elle a été enterré le 19 juillet (12 tamouz) en Israêl. Voici mes questions:
1)J 'aurai souhaité savoir quelle était la date de fin de deuil (d'après mes calculs je crois que c'est le 12 tamouz donc le 8 juillet 2006 mais je souhaiterais que vous me le confirmiez).
2) je me marie dans deux mois, et nous avons décidé de maintenir la synagogue, mais de repousser la fête: de ne la faire quae dans un an, nous fêterons ainsi nos un an de mariage que pensez vous de ce compromis?
3) Concernant le kaddish: lorsque je suis à la synagogue, dois je réciter le kaddish des endeuillés (je suis une fille) sachant que mon père et mon frère le font ou est ce que je dois répondre ua kaddish comme l'assistance?
4) Dois je me lever lorsque l'on fait le kaddish lu par l'officiant et non par les endeuillés?
5) Quelles prières spéciales puis je faire tout au long de l'année pour élever l'ame de ma mère?
6) A propos de la mort. Je sais bien que nous ne pouvons être sur de rien, mais que dis la Torah? Qu'est ce que le Cheol par exemple? Y a t'il un enfer?
7) Y a t'il des livres que vous pourriez me conseiller pour approfondir ce sujet?
Je vous remercie par avance des réponses que vous pourez m'apporter.
Cordialement
Chalom,
Nos sincères condoléances, byrouchalayim tenouhamou.
Je suppose que nombre de vos interrogations ont déjà une réponse sur le site, mais en signe de bienvenue, et compte tenu de la nature des questions, exceptionnellement, nous ne vous demanderons pas de consulter le moteur.
1. On continue le deuil jusqu'à la date de l'enterrement (dans votre cas le 12 tamouz), mais on mentionne l'anniversaire de la mort le jour de la mort (donc pour vous le 12 tamouz).
Certaines communautés ont un usage différent, et on fera selon l'usage de sa communauté (Yalkoute Yossef, 7, p. 188) .
2. Vous n'avez pas besoin de repousser la fête. Vous avez droit à un mariage en bonne et dûe forme, y compris danses et orchestre.
3. L'usage est que les femmes ne récitent pas le kadiche. Vous devez répondre comme l'assistance.
Si vous ressentez le besoin de le dire à voix basse, cela ne cause pas de problème.
4. Faites comme le fait l'assistance autour de vous.
5. Vous pouvez réciter Tehilim.
Vous pouvez et devez surtout faire en sorte que votre mère puisse "être fière de vous".
6 et 7. Nous croyons en l'immortalité de l'âme et au monde future. Nous croyons en la justice divine et en la miséricorde de D'ieu.
Mais nous ne savons pas grand chose de plus.
Je ne connais malheureusement pas la littérature française sur ce sujet.