Conversation 25776 - Aider un pere hai

chajne
Jeudi 22 septembre 2005 - 23:00

Bonsoir Rav

Il y a six ans ma mère est décédée en laissant derrière elle près de 100 000 euros de dettes diverses et variées. Mon père ne sachant ni lire ni écrire n avait aucune connaissance des problèmes et dettes du foyer. Il savait que ça n allait pas fort mais bon ma mère ne disait rien.
Six jours après le décès de ma mère j ai commencé les démarches etc etc … mercredi 22 septembre je représente mon père au tribunal afin de le défendre et si D. veut … annuler l ensemble de ses dettes. Cela fait 6 ans maintenant que je me bats à travers différents services – tribunaux - trésorerie - banque de France –mairie – huissiers j en passe et des meilleurs !
Ma question est la suivante qu elle est le sens de cette épreuve ??
J ai passé six ans dans la peur de voir mon père être expulsé de son appartement, j ai consulté avocat juristes associations … tous m ont laissé tomber - dossier trop compliqué
Avant le décès de ma mère je détestais mon père pour diverses choses …
J ai donné six ans de ma vie pour un père que je haïssais
Je voudrais vraiment comprendre car j ai mis toutes mes forces mon énergie passer des nuits blanches sur les papiers de mon père … ne jamais le laisser tomber … alors que lui n a absolument pas conscience de la difficulté de " son " dossier
Quel est le sens de cette épreuve ?
en quoi ce la peut il me servir ? mieux connaître l 'administration Française ?! j en doute mais alors ...
Merci d avance Rav

Rav Elyakim Simsovic
Dimanche 25 septembre 2005 - 23:00

Est-il vraiment si important de le savoir ? Accomplir un devoir filial a-t-il besoin d'une justification ? Est-ce conditionné par les sentiments que l'on éprouve (vous donnez la preuve que non).
Vous avez tout simplement accompli la mitsva de prendre soin des intérêts de votre père qu'il ne pouvait gérer lui-même, malgré les grandes difficultés que vous décrivez, Puissiez-vous donc mériter la bénédiction divine qui s'y attache et manifester toujours le même dévouement dans l'effort quotidien de la réalisation des commandements de la Thora.
Ktiva véHatima tova.

chajne
Mercredi 14 décembre 2005 - 23:00

Bonsoir Rav

Ma question concerne le " petit coin " il nous arrive tous de lire au petit coin, je pense, et parfois il m arrive de tomber sur le nom de D. ( revues par exemple ) que doit on faire dans ce cas là ouvrir la porte et mettre le livre dehors, refermé le livre tout simplement ... c est une situation tres genante alors comment faire ?

Je profite de cet instant pour vous donner des nouvelles suite à la question 25776 ... j ai pris connaissance du jugement il y a seulement quelque jours et mon père a vu toutes ses dettes suspendues pendant deux ans sauf une qu il devra honorer chaque mois. Dans deux ans nous referons une nouvelle demande pour annuler l ensemble des dettes et besrat Hachem ... besrat Hachem !
merci Rav pour toutes vos paroles conseils et enseignements
Chabbat Chalom

Rav Elyakim Simsovic
Mercredi 28 décembre 2005 - 23:00

Si lorsque vous dites "le nom de D." vous pensez au mot "Dieu" que l'on peut rrencontrer au hasard de n'importe quelle lecture, s'il ne s'agit pas d'un texte d'un hakham juif parlant du judaïsme au nom de la Tradition juive (que de toutes façons il faut proscrire a priori dans cette situation) , aucune des mentions n'a un caractère de sainteté et ne soulève donc pas de problème.
A noter que la plupart des décisionnaires considèrent qu'il ne faut pas faire entrer en ce lieu quoi que ce soit écrit en caractères hébraïques, quel que soit le sujet.