Conversation 28150 - Faute avouee...

allstardie
Mardi 10 janvier 2006 - 23:00

chalom
Est ce que la phrase faute avouer est a moitié pardonner et une phrase de la TORAH.Que veut elle dire? Meme si ça n'est pas une phrase de la torah ; quel rapport y a t'il entre cette phrase et la Torah? car normalement toutes choses,paroles ect.... est tiré à la base du source de torah?
merci

Rav Elie Kahn z''l
Samedi 14 janvier 2006 - 23:00

Chalom,

Commençons par la fin: "toute parole est tirée de la Tora"?
N'y a-t-il pas là un risque de justifier tout ce qui se dira un jour? Pourquoi croire que tout a sa source dans la Tora?
Donc, tout n'a pas sa source dans la Tora.
Ce qui ne signifie pas qu'une phrase sera erronée parce qu'elle n'a pas de source dans la Tora.
Mais celle-ci l'est. Pour qu'une faute soit pardonnée, il faut faire techouva. Avouer la faute n'est pas suffisant, et nous ne connaissons pas de demi pardon.
Il est plus juste de dire qu'avouer une faute est le demi parcours pour être pardonné. Il faudra encore réparer la faute, regretter de l'avoir faite et s'engager à ne plus la faire.

Abi
Samedi 14 avril 2007 - 23:00

Bonjour et chavoua tov
Mon fils de 10 ans se sent terriblement coupable d'avoir vole il y a plusieurs semaines des cartes a un enfant de son ecole. Il a meme regulirement des petites crises d'angoisses a ce propos. Que puis je lui conseiller pour apaiser sa conscience? ( avouer sa faute a la personne concernee me semble assez traumatisant d'autant que je sais qu'il redoute l'attitude et la reaction des autres enfants). Que dit la halaha au sujet des fautes commises par un enfant?
Merci d'avance

Rav Shmuel Franck
Jeudi 3 mai 2007 - 15:12

Le fait que votre fils se sente coupable est déja une très bonne chose, cela prouve qu'il a conscience d'avoir mal agit et ceci est essentiel . Cependant le mal ne sera pas tout a fait réparé tant qu'il n'aura pas rendu à son propriétaire le bien volé. Si il n'ose pas le lui remettre en main propre, il n'a qu'a le faire sans que celui ne s'en rende compte: soit par l'intermédiaire d'une tierce personne qui saura rester discrète soit en les reposant dans son sac ou à sa place.