Conversation 28960 - Depression face a l'epreuve
Si c'est une idee centrale que "Hashem donnes que les nisyonot (epreuves) que nous sommes capable d'assumer", alors pourquoi les gens ont des depressions nerveuses, jusqu'au point qu'ils doivent prendre des medicaments etc...evidament ils ne sont pas capable d'assumer, est-ce qu'ils sont coupable d'avoir 'rater' leur epreuve?
Merci et kol touv
Chalom,
Notons tout d'abord que ce n'est pas une idée centrale, mais que certains l'affirment. Comment ces derniers répondront donc à cette question?
Bien souvent, c'est l'homme, de par ses choix qui se met de lui-même dans une situation que selon l'énoncé de votre question, certains qualifieront d'épreuves envoyées par D'ieu. Il ne s'agit pas du tout d'épreuves envoyées par D'ieu, mais de situations qui auraient pu être évitées si la personne avait agi de manière différente. Nous avons le libre arbitre et en faisons souvent mauvais usage. Bêtement. Puis nous accusons D'ieu de nous envoyer des épreuves que nous sommes incapables de surmonter.
Suite question 28960 : dépression face aux épreuves
Dois-je comprendre, Rav Kahn, que le décès récent de la personne qui m’est le plus cher au monde, mon époux, j’aurai pu l’éviter si j’avais agi de manière différente ?
A part prier (ce que j’ai fait sans cesse durant sa maladie), mettre ma confiance en Hakadoch Baroukh Hou (j’y ai cru jusqu’au bout), faire la Tsedaka, le ma’asser, des vœux, charger des rabbanims de tikounims , lire les tehillims même la nuit, faire mes tefillots même dans des circonstances très difficiles sans prendre le moindre repos et le veiller jour et nuit, qu’ai-je pu ne pas faire ou faire différemment pour m éviter aujourd’hui cette cruelle absence et la dépression qui s’en suit.
J’aurai peut être du aller mettre le couteau sous la gorge des labos et des chercheurs pour qu’ils trouvent illico presto le médicament miracle qui aurait pu le sauver !
Vos mots font mal, Rav Kahn !
Chalom,
Je vous présente tout d'abord mes condoléances pour le décès de votre mari.
Mais vous avez tendance apparemment à lire mes réponses de manière incomplète ou tendancieuse.
De lancer des accusations (pour ne pas appeler cela des insultes) puis de ne pas assumer votre accusation comme vous l'avez fait dans une précédente question à laquelle vous n'avez pas donné suite quand je vous ai demandé des précisions (changez de métier).
Si vous aviez bien lu ma réponse, attentivement, vous auriez vu que j'ai tout d'abord écrit que ce que le questionneur considérait comme une évidence ne l'était pas, et que ce n'était pas l'avis de tout le monde. Une lecture plus bienveillante que la vôtre aurait sans difficulté mis en évidence que ce n'est pas mon avis, puisque j'ai écrit que ceux qui croient à cette thèse auraient répondu de cette manière.
Mais ce n'est pas ma manière de voir.
Pour ma part, je ne cherche pas de réponses à ce genre de questions, auxquelles notre petitesse nous empêche de répondre.