Conversation 31267 - Cacheroute majoritaire
Chalom : une question me travaille ( parmi des milliers d'autres ! )
plusieurs de vos réponses, concernant la cacherout des oeufs, affirment, que l'on peut par exemple manger des oeufs durs, sans avoir besoin de les vérifier, car la majorité des oeufs de nos jours ne sont pas fécondés; Soit; mais alors, pourquoi ne pas appliquer cette règle de majorité, sur une multitude de produits alimentaires non-surveillés ?
Puisque l'immense majorité de ces produits (je parle de biscuits, de chocolats, de yaourts etc ... ne comportent que tres peu de risques de contenir des matières premières prohibées, pourquoi ne pas se baser, à l'instar de la halakha sur les oeufs, sur le principe de la majorité, tout simplement ?
chabbat chalom
l'oeuf est permis s'il est cuit car il y a un doute quant a la possibilite de s'y trouver du sang.
Même s'il y a du sang il est annuler au 60em.
Pour les produits non surveilles, il y a tellement de produits, colorants, rajouts, maniere de cuisson, melanges et autres qu'il s'agit pratiquement du certitide de non cacher.
De plus qui nous certifie que c'est annuler dans le 60em.
Il suffit que le produit soit avec des ingredients 100 pour cent cacher et seulement ont ete cuit a la vapeur, cette même vapeur aura servi auparavant a cuire un produit non cacher, et hop tout est taref alors que vous etes sur de manger un produit permis!
Donc le tres peu de risque de veut rien dire.
suite question 31267 : bonjour, et pardonnez-moi, si je n'ai pas été "convaincu" par votre réponse; alors, je me permets de la préciser .
Prenons un exemple bien français, du croissant au beurre, vendu dans les boulangeries goy.
Posez la question à n'importe quel boulanger, il vous jurera, sur l'honneur que ses croissants, sont faits, maison, et ne comporte aucun additif ou matière grasse d'origine animale; Bien sûr, vous me rétorquerez, que certains boulangers, graissent leurs plaques de cuisson avec du saindoux, ou bien, cuisent leurs croissants au jambon, dans ces mêmes plaques; Mais franchement, vous pensez que ces éléments, 100 % tarefs, je vous l'accorde, representent plus d'1/60 ?
Je pourrais tout autant, disserter, sur les plaquettes de chocolat , ou sur les "salades de crudités " servies dans les restaurants
Pour résumer ma reflexion est la suivante : n'est-ce pas une trop grande "Coula" que l'on a appliqué aux oeufs durs ou à la coque ?
Vous devez distinguer entre la majorité des œufs sur le marché qui ne sont pas fécondés, et le principe du 1/60ème qui ne relève pas de la majorité, mais qui a été institué par nos sages pour définir la proportion de dilution d'un ingrédient interdit au delà de laquelle le goût interdit ne peut plus être ressenti.
Vous devez distinguer entre deux questions bien différentes:
1) Y a-t-il une obligation de vérifier? Cette question se pose dans les cas de doute.
2) Lorsqu'on sait qu'il y a un ingrédient interdit, est ce que tout l'aliment aussi devient interdit? Cette question se pose dans un cas où il n'y a pas de doute.
Donc, pour la première question: lorsque vous avez un œuf devant vous et que vous vous posez la question si vous devez le vérifier, car peut être il contient du sang, la réponse est non, car la grande majorité n'en contient pas. Mais lorsque vous avez devant vous un croissant au beurre (par exemple) vous avez à une majorité de non Cacher (quoi que le boulanger vous jurera sur l'honneur, on n'en tient pas compte).
Et pour la seconde question: si vous trouvez une tache de sang dans un œuf cuit, est ce que tout l'œuf est interdit? Non, tant qu'il y a clairement moins d' 1/60ème de sang que d'œuf. (On enlève le sang bien entendu). Mais si un aliment Cacher à été cuit dans un ustensile non Cacher et donc a pris les goûts interdits présents dans les parois de l'ustensile, là on interdit par le principe du 1/60ème qui est appliqué de la manière suivante. Étant donné qu'on ne sait pas quelle est la quantité réelle interdite qui est absorbée dans l'ustensile il faut évaluer au pire et donc qu'il y ait 60 fois plus d'aliment Cacher que le volume de l'ustensile.