Conversation 3154 - S'interrompre pour repondre au Kadish

Anonyme
Jeudi 19 décembre 2002 - 23:00

Chers Rabbanim,

Supposons que lors de la Tefila, l'on soit en avance ou en retard sur le tsibour, en train de lire un passouk.

J'ignore ce qu'il convient de faire lorsque le chalia'h tsibour récite le kadiche : arrêter sa lecture et écouter sans répondre au kadiche pour après continuer où l'on s'est interrompu, arrêter sa lecture et répondre au kadiche pour après recommencer au début du passouk ? Et si ce dernier cas est la halakha, cela vaut-il aussi pour un passouk très long ?

Il existe un autre cas de figure qui m'interpelle : le cas où l'on se trouve en plein milieu d'un passouk contenant le Chem, sachant qu'on l'a déjà prononcé lorsque survient la lecture du kadiche. S'interrompre à cet instant reviendrait-il à prononcer le Chem en vain, puisque le passouk dans lequel il apparaît n'a pas été lu d'un trait ?

Merci de m'éclairer !

Que D.ieu écarte de vous tout danger

Rav David Zenou
Vendredi 17 janvier 2003 - 23:00

Chalom,
on pourra repondre au kadich (les 5 premiers amen) aux moments suivants:
1. Entre barouh cheaamar et le yotser. (pas au milieu d'un passouk)
2. Au milieu des berahot du yotser, de hahavat olam et emet veyatsiv. (pas si on a dit 'barouh ata hachem' et que l'on pas conclu.
3. Entre les paragraphes du keriat chema.
4. On ne dira rien entre gaal israel et la amida.
(Choulhan Arouh 66.)

Anonyme
Lundi 3 février 2003 - 23:00

[ suite cheela 3154 ]

Chers Rabbanim,

Qu'en est-il lors de nefilat apaïm et 'aleinou lechabea'h, qui sont eux après la 'amida ? A ces deux endroits, lorsque le tsibour dit le kadich, doit-on arrêter sa lecture (même au milieu d'un passouk) et répondre ?

Berakha vehatsla'ha

Rav Shmuel Franck
Dimanche 16 février 2003 - 23:00

Effectivement, on devra s'interrompre à ces endroits là pour le Kadich, la Keoucha et Bareh'ou.

Référence: choulh'an arouh' 66, 3

Anonyme
Lundi 17 février 2003 - 23:00

[ suite cheela 3154 ]

Chers Rabbanim,

Quelque chose n'est pas encore clair pour moi, aussi j'aurais besoin d'informations supplémentaires.

Lors de cha'harit et seulement en ce qui concerne

- les berakhot a'haronot du chema'
- nefilat apaïm
- après les ta'hanounim jusque 'aleinou lechabea'h inclus,

j'aimerais savoir :

1) si on répond au kadich ou milieu d'un passouk ne contenant pas le Chem, doit-on reprendre sa lecture à l'endroit de l'interruption, ou bien au début du passouk ?

2) même question pour un passouk contenant le Chem ?

3) dans ce dernier cas, doit-on dire "baroukh chem kevod malkhouto le'olam va'ed" avant de reprendre sa lecture ?

Berakha vehatsla'ha

Rav S.D. Botshko
Jeudi 10 avril 2003 - 23:00

Il faut d'abord distinguer les bénédictions du Chema et les prières dites après la Amida.
L'interdiction de s'interrompre n'existe que pour des bénédictions. Aussi, pendant le nefilat Apayim, les Tahanounim et tout ce qui se dit jusqu'à la fin de la prière on a le droit de s'interrompre. Par respect pour la prière, bien entendu on ne s'interromprera que pour ce qui est nécessaire et en particluier on peut s'interrompre pour dire amen à toutes les prières.

Pendant le Chema et ses bénédictions, on peut s'interrompre pour répondre à la première partie du Kaddich, jusqu'à Titkabal;La raison est très simple. La première partie du Kaddich, qui s'appelle communément le demi-Kaddich est le Kaddich, ce qui se dit ensuite sont des ajouts, sous forme de supplications et comme ne faisant pas partie des parties esentielles, on ne peut s'interrompre au milieu du Chema et de ses bénédictions pour y répondre. De même lors de la Keddoucha on ne répondera que "Kaddoch..." et Baroukh..."

Si c'est possible, il est toujours mieux de s'interrompre à la fin d'un verset ou à la fin d'une séquence du verset et dans ce cas là lorsque l'on reprend la prière on la reprend là où on l'a laissée que ce soit au milieur d'un verset ou à la fin de celui-ci, qu'il y ait le Nom dans le verset ou qu'il ne s'y trouve pas. On n'a pas besoin de dire "baroukh shem...", ceci ne se dit que lorsqu'on a dit une bénédiction en vain. Dire Baroukh serait une interruption interdite.

Anonyme
Jeudi 27 février 2003 - 23:00

Bonjour,

Je suis en pleine Téshouva, et j'ai un probleme lors de l'office: en effet je ne lis pas assez vite par rapport aux autres, ce qui fait que je ne termine pas la Amida (si je la termine j'aurai un retard considérable pour les autres, notamment lorsqu'arrive le Kaddish).
Ma question est donc la suivante: lorsque le Kaddish se doit d'etre dit, et que je suis en train de lire la Amida, que dois-je faire ?

Merci d'éclairer ma lanterne sur ce point obscure, car j'ai eu plusieurs version différents et je ne sais plus laquelle croire.

Toda raba et kol akavod pour le site, et merci à vous de répondre à nos question.

Rav S.D. Botshko
Samedi 5 avril 2003 - 23:00

La Amida est l'essentiel de la prière. La Amida est une entité que l'on ne peut pas couper. Elle comprend d'abord trois bénédictions qjui sont des louanges à D-ieu, puis 13 demandes dans lesquels l'homme demende à Hachem de satisfaire à ses besoins tant sur le plan individuel que collectif, puis il y a trois bénédictions de clôture.
Aussi, prenez votre temps et teminer de lire la Amida pendant que l'office se poursuit. Si cela ne vous trouble pas dans votre lecture, vous pouvez vous interrompre silencieusement pendant le Kaddich et la Keddoucha.
Il vaut meiux raccourcir d'autres parties de l'office que de porter atteinte à la Amida.

Puisse Hachem agréer toutes vos prières!