Conversation 35115 - D'ieu complice

Chalom et Chavoua tov à l'ensemble des rabanim du site,
J'ai été à la brit mila du fils de ma cousine germaine.
Celle-ci a eut cet enfant avec un pére juif mais marié.
L'épouse (legitime) en question n'est pas au courant de la liaison.
La brit mila a eut lieu avec un mohel et donc Ha Kadoche Barour Hou a été convié a donner son aprobation et sa benediction à cette liaion adulterine.
La mére du bébé a accepté de venir faire du mal à l'epouse legitime (qui en soufrira quand elle en prendra connaissance),elle a accepté également de faire nettre l'enfant dans des conditions peu propices à son équilibre,à une sereine evolution...
Le pere de l'enfant (ce n'est pas le cas) aurait pu avoir des enfants avec la légitime et de ce fait,la mére du bébé aurait également accepté de faire du mal aux enfants...
Dans toute cette histoire qui blesse (pour le moins!) le minimum d'ethique que nous(etres humains crées à l'image de Dieu) avons,comment peut-ons avoir le culot et l'indessence de demander à Dieu de venir cautionner (par la Brit)???
Toda Rabba Pour Votre Réponse.
Yann

Chalom et merci pour votre réponse.
Vouz avez repondu à ma question n°35115.
Vous me dites:"Vous en avez conclu que D'ieu était venu cautionner cette cérémonie.
D'où tirez-vous cette information?
Que signifie que "D'ieu est venu cautionner"?".
puisqu'un Mohel est venu faire la ceremonie de la "Brit Mila",c'est bien que Ha Kadoche Barour Hou a cautionné cette histoire (pas rés morale/ethique) si la brit n'avait été effectué que par un medecin,la,j'aurais dit que Ha Kadoche Barour Hou n'est pas venu cautioné.
Certes,l'enfant n'est pas coupable,mais enfin,dans bien d'autres cas l'enfant n'est pas coupable mais la brit est impossible...
Je ne comprnds pas comment dans ce cas (qui choque la plus elementaire des morales)on puisse faire la brit et donc demander à Ha Kadoche Barour Hou de venir cautioner???
Toda rabba pour votre réponse.

suite de la question 35115:

Si on élargit la question, on peut finir par se demander si, dans ce cas de figure, le caractère illégitime de l'enfant lui retire sa judéité. La réponse me semble évidemment: "Non". Donc, il est redevable des mitsvot et en particulier de celle de la Brit'mila.
J'aurais voulu avoir une précision supplémentaire :peut-on dire précisément que cet enfant est un "mamzer" ou cette dénomination est-elle réservée à l'enfant né de la relation d'une femme mariée avec un autre homme que son mari encore vivant?

En réponse à la question n° 35115.
Si la situation que vous décrivez est certes on ne peut plus immorale, il me semble qu'avant de reprocher à HaKadosh Baroukh Hou de cautioner cette mila vous devriez plutôt vous en faire le reproche à vous même.
En effet, vous commencez votre intervention en indiquant que vous rentrez de la brith mila. Vous y avez donc assisté. Vous ne cautionez pas cette relation extra conjugale, vous semblez ne pas cautioner cette mila mais êtes allé y assister. Là je ne comprends pas. En ayant assister à cette mila, vous l'avez cautionée. De même, si vous assistez à un mariage mixte, vous cautionez ce mariage. A la différence fondamentale que cette mila, comme l'a indiqué le Rav Kahn est largement justifiée, alors qu'un mariage mixte ne l'est bien evidemment pas. Ce que je veux dire par là, c'est que si l'on décide d'assister à une cérémonie quelle qu'elle soit, on la cautione. Si on ne souhaite pas la cautioner, on n'y assiste pas. Je précise néanmoins qu'en l'ioccurrence vous avez bien fait d'y assister puisque cette mila était nécessaire et justifiée. C'est juste votre raisonnement qui n'est pas clair.
Souhaitons à cet enfant que par les prières récitées lors de sa mila, et par la "caution divine" à laquelle vous faisiez référence, il ait une vie et une morale meilleure que celle de son père et sa mère et qu'HaShem le guide dans le droit chemin, d'abord parce que c'est le meilleur qui soit, et ensuite pour qu'il soit la preuve, aux yeux de ceux qui connaissent son histoire, qu'un enfant innocent qui n'a rien demandé et qui arrive sur Terre peut aussi devenir un grand sage de la Torah.