Conversation 36413 - Le rire de Hachem
A propos de ma question n° 35237, pour moi l'humour se traduit par une certaine forme d'ironie dans certaines situations ou se serait de prendre à la légère ce qui peut se dire ou se faire, bref je ne sais pas trop comment m'expliquer mais en fait je me disait que lorsqu'il arrive une chose drôle dans la vie, puisque le hasard n'existe pas, ne serait-ce pas Le Seigneur qui nous l'aurait envoyée afin de nous dérider un peu? Ou si nous disons des paroles pour rire sont-elles prises comme-telles par D... ou bien nous faut-il garder notre serieux car toute chose serait prise dans sa gravité? Merci pour tout, j'espère que vous ne prenez pas cette question comme un blasphème hasvéchalom
L’humour est inséparable du rire ou du sourire, et il arrive même à Hachem de s’esclaffer. J’en citerai pour exemple l’anecdote rapportée dans Baba Metsi‘a 59b, à propos de la question, apparemment dérisoire, de l’état de pureté ou d’impureté d’un simple four. On y voit des rabbins rappeler à Hachem, respectueusement mais fermement, que dès l’instant où Il a donné la Tora aux hommes, Il s’est privé de toute possibilité d’intervention dans les débats rabbiniques, les interprètes humains de Sa parole étant seuls qualifiés, comme en vertu d’une délégation de pouvoirs qu’Il leur aurait consentie, de décider de ce qui est pur et de ce qui est impur, de ce qui est permis et de ce qui est interdit, de ce qui est obligatoire et de ce qui n’est que facultatif.
En conclusion de cette anecdote, on peut lire que Hachem s’est mis à rire en s’exclamant : « Mes enfants M’ont vaincu, Mes enfants M’ont vaincu ! »