Conversation 43198 - Jus de vin dans la composition
Bonjour,
Vous avez sans doute déjà répondu à la question, mais mes recherches n'ont pas abouties à la réponse attendue.
L'interdiction du Yayine nesse'h tel qu'étendue par nos Sages (motivations sociales) porte sur les vins d'un goy et sur ses jus de raisins. Peut-on considérer pour autant qu'un jus de fruits élaboré à partir d'un ensemble de fruits parmi lesquels figure le raisin est interdit à la consommation ? En effet peut-on considérer le risque d'une quelconque assimilation au travers de la consommation de ce jus de fruits ?
Les proportions des différents jus constituant ce breuvage sont-elles déterminantes pour l'autoriser à la consommation ?
Merci pour vos réponses.
Chalom
A partir du moment om le jus de raisins a été interdit à la consommation, il a le statut de tout aliment interdit, quelle que soit la raison pour laquelle on l'a interdit. Le fait qu'il n'y ait pas de risque d'assimilation ne change rien à la question.
Il interdira donc donc tous les produits dans lesquels il est mélangé, dans quelle proportion que ce soit, les lois d'annulation n'étant valables qu'à posteriori.
Je réagis à la réponse faite à la question 43198 à savoir l'interdiction de boire un jus de fruits comportant du jus de raisins dans sa composition. Vous m'indiquez que "A partir du moment où le jus de raisins a été interdit à la consommation, il a le statut de tout aliment interdit, quelle que soit la raison pour laquelle on l'a interdit. Le fait qu'il n'y ait pas de risque d'assimilation ne change rien à la question".
Certes, mais nos sages ont interdit le jus de raisins ou le vin mais certainement pas le jus de fruits et c'est là l'objet de ma question. Du reste si vous êtes amené à boire un jus de fruits cacher comportant du jus de raisin vous ne réciterez certainement pas la bénédiction de "Boré péri hagefen".
Par ailleurs, et je vous semblerais sans doute insistant, mais il me semble que l'absence de risque d'assimilation a toute son importance puisqu'il constitue l'objet essentiel du décret rabbinique. Or nous le savons nos Sages n'ont pas juger utile d'établir un décret pour des situations très peu probables (milta dela shiha).
Merci pour votre réponse
Chalom
A partir du moment où un produit n'est pas cacher, qu'il est interdit à la consommation, il interdira tous les aliments dont il fera partie des ingrédients. Le nom du produit fini n'a pas d'importance.
Si nous adoptions votre logique, il ne serait pas nécessaire de vérifier tous les ingrédients qui composent les produits que nous consommons. Il est sûr que nous aurions la vie plus facile, mais ce n'est pas la voie que la Halakha a choisie.
Concernant les décrets des sages, on tient compte de la logique du décret en général, pas de chaque cas particulier. Vous m'accorderez aisément que l'assimilation n'est pas un danger qu'on peut qualifier de faible et peu fréquent.