Conversation 4579 - Quand repondre "Barouh hou ouvarouh chemo"?

Anonyme
Vendredi 14 février 2003 - 23:00

Je suis quelque peu déçu de ne pas pouvoir m'adresser directement au rav Zermati שליט"א du fait qu'il a quitté ce magnifique site mais je n'en ai pas le choix.
Dans une de ses réponses, il a fait un long exposé sur le fait de répondre ברוך הוא ברוך שמו or j'ai lu sur votre équivalent en Israël, j'entends bien sûr moreshet, dans la question http://www.moreshet.co.il/shut/shut2.asp?id=16552 que ce n'était qu'une coutume et que celle du rav שרלו était de ne jamais répondre ainsi. Pourriez-vous m'éclairer?

Rav Elyakim Simsovic
Mardi 25 février 2003 - 23:00

Chalom,
Nous regrettons tous l'absence du rav Zermati.
Je pense qu'il a lui-même déjà donné la réponse à la fin de son exposé : ce qu'il dit concerne tout spécialement les Séfaradim originaires d'Afrique du Nord.
La remarque du rav Cherlo concerne un milieu a priori Achkénaze. De plus, vu le caractère quelque peu lapidaire de sa réponse, il me semble qu'elle ne concerne que le cadre de la question elle-même : lorsque dans la journée, en dehors de la téfila, on entend quelqu'un dire une bérakha, répond-on baroukh hou baroukh chémo. Le rav Cherlo dit qu'il n'y a à ce sujet que des minhaguim et que le sien est de ne pas répondre. On pourrait expliquer cela de la manière suivante : dans la mesure où répondre amen à la fin de la bérakha fait en tout cas l'unanimité et que les bérakhot que quelqu'un peut prononcer dans la journée sont généralement courtes, (chehakol nihya bidévaro, boré miné mézonoth...) il aura déjà fini le temps qu'on dise baroukh hou ouvaroukh chémo et on n'aura pas entendu le reste de la bérakha et on ne pourra donc pas répondre amen.

Le rav Zermati a dit ce qu'il y avait à dire pour les communautés séfarades.