Conversation 45949 - Conversion d'un adolescent
Chalom,
Après un long parcours pour convertir un enfant maintenant en pleine adolescence, une date de mikvé est enfin posée. Mazal tov !
Mais voilà, dans le même temps le papa a avancé à grands pas dans sa téchouva, et pris conscience de l'importance de l'applications des commandements vécus au jour le jour dans un foyer cacher.
Il pense (et pense aussi forcement que le beth din de Paris a dû l'envisager) que ce jeune homme ne peut malgré ses choix bien arrêtés, faire un trait sur sa maman, et que de ce fait il se retrouvera forcement au près d'elle dans des situations "non cacher".
Aujourd'hui les questions suivantes le taraude :
1) Doit-il repousser cette date de mikvé, et attendre que son fils grandisse pour rester parfaitement dans les commandements de la Torah ?
2) Doit-il avancer vers ce mikvé, en pensant qu'il pourrait y avoir, ou qu'il y aura des fautes de temps en temps jusqu'a une prise de conscience plus "adulte" de l'enfant ?
D'avance merci.
PS La démarche est d'une très grande sincérité.
Shalom,
Je vous donne mon avis mais, concretement, c'est l'avis du tribunal rabbinique qui accompagne le jeune homme qui aura force de loi, lui seul a des informations que je n'ai pas.
Lorsque le beth din convertit un jeune adolescent, c'est generalement en considerant le cadre dans lequel il evolue: pratique de la Torah, etude et possibilite tres claire de mettre en application ce qu'il a appris. Si ce jeune garcon habite chez sa mere, qui non-juive, n'a pas l'obligation de pratiquer les mitsvots, il aura sans doute plus d'une difficulte a vivre son quotidien. Pour cette raison, il me semble que la date de mikve devrait etre repoussee a un moment plus propice.
La techouva du papa est louable mais je ne crois pas que son avis, son evolution doive rentrer en ligne de compte dans la decisoon du beth din concernant l'enfant. On ne sait pas quelles sont ses motivations, et pourquoi maintenant qu'il prend conscience de ses obligations religieuses sa voix se ferait entendre plus qu'avant ?
Un jeune garcon qui se convertit peut entretenir des relations avec sa mere - on le voit tous les jours - mais il est vrai que cela demande une mesuee d'independance.
J'imagine que le rabbin qui vous suit est au courant de ces details, et comme je l'ai ecris au debut de mes propos, lui-seul sera juge en la matiere.
Bonne continuation.