Conversation 47069 - « Paracha pethou‘ha » et « paracha setouma »

Dans la plupart des manuscrits et éditions juives du Tanakh, on distingue deux types de parachiyoth : la « section ouverte » (« paracha pethou‘ha ») et la « section fermée » (« paracha setouma »).

Une « section ouverte » est similaire dans les grandes lignes à un paragraphe moderne : le texte de la section précédente s'achève avant la fin de la colonne (laissant un espace à la fin de la ligne), et la nouvelle section « ouverte » commence au début de la ligne suivante (mais sans indentation), ce qui laisse un espace « ouvert » entre les deux sections.

Une « section fermée » se marque quant à elle au milieu de la ligne de texte, la section précédente s'achevant sur la même ligne avant l'espace, et la section suivante débutant à la fin de la ligne. La section est donc dite « fermée » (plus littéralement « scellée ») du fait de l'absence d'espace ouvert entre elle et la section suivante.

Une « section ouverte » (« petou‘ha ») est souvent signalée par la lettre "פ" (pè), et une « section fermée » (« sethouma ») par la lettre "ס" (samekh).

Cette distinction entre « paracha pethou‘ha » et « paracha setouma » ne vaut, bien évidemment, que pour les textes bibliques, et en aucun cas pour d’autres ouvrages comme les livres de prières.

Ce n’est pas à cheela.org qu’il faut poser cette question, mais à l’éditeur du siddour en question.