Conversation 47965 - La paix dans un ménage

pasta
Dimanche 12 juillet 2009 - 23:00

Shalom,
dans la question 36660, le Rav Kahn Z''L dit qu'un mari a des devoir envers sa femme avant d'en avoir envers ses parents et qu'il doit prendre sa défense. Auriez-vous s'il-vous-plaît des références à cela ? Ou peut-être des ouvrages dédiés au sujet ?
Merci.

Jacques Kohn z''l
Vendredi 17 juillet 2009 - 05:20

Veuillez vous reporter à la réponse que j’ai donnée à la question N° 48012.

orlyc
Mardi 14 juillet 2009 - 23:00

le shalom bait est il plus important que le quivoud avaem , en effet cela fait 7 ans que je suis mariée et 7 ans que je suporte des critiques à l' égard de mon mari . Le moindre de ses faux pas est critiqué et annalisé par mes parents , freres et soeurs pour avoir la paix je doit me justifier et surtout leur donner raison, car lorsqu'on est pratiquant on doit être irreprochable!

Jacques Kohn z''l
Jeudi 16 juillet 2009 - 02:13

Il n’appartient pas à ce site, cela a de soi, de trancher dans des querelles familiales.

Je me contenterai par conséquent de vous fournir certaines références relatives à la priorité que l’on doit donner au שלום בית sur le כיבוד אב ואם :

– Toutes les autorités s’accordent à dire que le שלום בית passe avant le כיבוד אב ואם, et ce par application du verset : « C’est pourquoi l’homme abandonnera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, ils seront une chair unique » (Berèchith 2, 24).

– Guemara Souka 53b : La paix dans les ménages est d’une telle importance aux yeux de Hachem qu’Il a accepté que Son Nom soit effacé pour la préserver (Allusion à la procédure applicable à la femme soupçonnée d’infidélité – Bamidbar 5, 11 et suivants).

– Guemara Yerouchalmi Sota : Rabbi Méir accepta un jour qu’on lui crache à la figure, condition exigée pour la préservation d’un שלום בית.

– Rambam/Maïmonide – Yad ha-‘hazaqa – Hilkhoth ichouth 13, 14 : Une femme mariée a le droit de refuser que sa belle-mère et ses belles-sœurs dorment dans la même chambre qu’elle.

– Choul‘han ‘aroukh Yoré dé‘a 240, 25 : Un père n’a pas le droit d’empêcher son fils d’épouser la femme qu’il s’est choisie.