Conversation 55285 - Moment du don de la Tora

jo-sit
Mardi 18 janvier 2011 - 23:00

Bonjour,

Je reformule plus simplement, des questions pour lesquelles je n'ai pas obtenu de réponse:

A quel moment précis la Torah écrite a-t-elle été donnée à Moché Rabbénou?
A quel moment précis la Torah écrite a-t-elle commencé à être transmise par Moché Rabénou aux B'neï Israël?

Merci de votre réponse.

Jacques Kohn z''l
Mercredi 19 janvier 2011 - 06:58

Moïse a reçu la Tora le 6 siwan de l’année de la sortie d’Egypte. Il a commencé de la transmettre aux enfants d’Israël deux fois quarante jours plus tard lorsqu’il est descendu pour la seconde fois du Mont Sinaï

jo-sit
Mardi 18 janvier 2011 - 23:00

Merci de votre réponse prompte à la question n° 55285.

La Torah écrite a donc été intégralement donnée à Moché Rabbénou lors de son séjour sur le mont Sinaï. Or, la Torah écrite retrace une période débutant lors de la création du monde et se terminant avant la rentrée des Hébreux en Eretz Israël soit 40 ans après la sortie d'Egypte.
Comment alors comprendre que Moché Rabbénou avait déjà à sa disposition des données relatives à des faits postérieurs au don de la Torah (le récit des explorateurs, la révolte de Korah, le geste de Pinhas etc...) avant que ceux-ci ne se produisent?

Merci d'avance pour votre réponse.

Jacques Kohn z''l
Jeudi 20 janvier 2011 - 02:01

En tant qu prophète, porteur d’un message divin, Moïse a pu pressentir des événements qui se sont produits après le don de la Tora sans pour autant les livrer à la connaissance des enfants d’Israël.

jo-sit
Mercredi 19 janvier 2011 - 23:00

Suite des questions 55285 et 55288:

Merci de vos réponses toujours aussi rapides.

Si Moché Rabbénou redescend du mont Sinaï avec notamment la Torah écrite, il dispose du récit au mot près (chaque mot émanant de Haquadosh Baroukhou Lui-même) des évènements à venir: on est donc à mon sens au-delà du présentiment.

En fait, en quelque sorte, _excusez la trivialité_ ne peut-on pas obecter que Moché Rabbénou "jouait sur du velours"? Par exemple, au moment de l'épisode de Korah, il était sûr de l'issue de la confrontation (puisqu'il disposait déjà de la Torah écrite, donc du Houmach dont nous lisons une parachah chaque semaine). Au moment ou Haquadoch Baroukhou lui demande de redescendre du mont Sinaï car "Ton peuple a fauté", Moché le sait déjà. Doit-on comprendre qu'il arrive à faire abstraction des informations dont il dispose pour agir avec spontanéité (la destruction des premières tables correspond me semble-t-il à l'expression d'une colère _certes bien compréhensible_ mais n'est pas consécutive à une réflexion)?

Par ailleurs, quand nous apprenons des leçons issues de la Torah écrite, nos Maîtres (de mémoire bénie) précisent que la Torah n'est pas un livre historique mais un livre d'enseignements. Donc, les évènements relatés ont essentiellement pour objectif de tirer des leçons de conduite à suivre. Comment Moché Rabbénou pouvait enseigner l'intégralité de la Torah écrite, l'intégralité des mitsvot, sans révéler certaines parties pourtant riches d'enseignement mais correspondant à des évènements à venir?

Merci de vos réponses.

Jacques Kohn z''l
Jeudi 20 janvier 2011 - 03:58

Je vous remercie de votre contribution, qui enrichit le débat sans pour autant le clôturer.