Conversation 55423 - Un cours sur la mort…

Hevronnnn
Vendredi 28 janvier 2011 - 23:00

Shalom et shavoua tov.
Cela fait 3 jours que je suis complètement perturbé avec le cours sur la mort. J'ai trouvé vaguement sur internet un masse'het guehinam. Le rav en question qui nous a parlé de cela se nomme Rav Melki de Jerusalem. Je suis complètement fixé sur tout cela et j'ai vraiment peur. Le livre sur la physionomie, il nous a dit qu'il n'est pas à mettre entre toutes les mains car il parle de la mort et de l'ange de la mort qui est composé d'yeux.
Il nous a dit clairement ceci : " quand quelqu'un agonise, on doit pas se mettre à ses pieds car il y a le malakh amaved la bas ", le mort ouvre les yeux et il voit ce malakh amaved devant lui et du coup il ferme les yeux encore plus mais il le voit encore...
Après l'âme se ballade sur le corps et si on est racha même pas les proches nous accueillent et on brûle au guehinam. Il nous a dit qu'on se rend pas compte ce que c'est que le guehinam... du coup je stresse de folie, j'ai passé mon shabbat à stresser...
Je n'ai pas pu aller à la synagogue ce matin ( méchant lumbago et c'est mon seul jour de congé, je travaille dimanche aussi ) et du coup je me suis levé à midi , j'ai donc pensé que j'allais allé au guehinam, puis j'ai fait birkhot acha'har et j'ai fait kiddouch, motzi, bircat amazone, puis après , je me suis senti " achem " coupable, et j'ai lu tout le livre richone de tehilim et après j'étais encore plus coupable de n'arriver pas a faire plus et j'ai pleuré beaucoup, car je pense que je vais aller au guehinam.. et après ce qu'il nous a raconté, ca fait vraiment peur.
Je voudrais parler avec un rabbin mais je ne sais plus quoi dire. Le rav Melki nous a dit qu'on peut l'appeler car c'est un spécialiste de la " mort " car il était la 12ème personne quand le rav kadouri a rendu l'âme ( agoniser ), il fallait faire divers rituels et il allait nous raconter cela plus tard...
bref, je suis perturbé et je me dis que chaque jour, nous rapproche de la tombe et que a quoi ca sert de vivre car ce qui compte c'est que la prière et la thora. en gros, le sport, la tele , les loisirs, rire avec ses enfants et sa femme ne sert a rien, les voyages etc... car pendant ces temps, on étudie peu ou pas la thora et on ira au guehinam,..

Jacques Kohn z''l
Dimanche 6 février 2011 - 04:12

Veuillez vous reporter à la réponse que j’ai donnée le 11 novembre 2007 à la question N° 39235.

Il convient, dans le domaine de la mystique, de se montrer extrêmement circonspect dans le choix de ses maîtres, et de prendre avant de recevoir leur enseignement un avis personnel émanant d’une personne autorisée.

T@PµZ
Samedi 5 février 2011 - 23:00

Chalom.
Par rapport à la question N°55423
Cher Hatzalah.
Je ne m'y connais absolument pas en mystique, ni même "en mort", et j'avoue que pour le dernier point, je ne m'en porte pas plus mal.
Je ne suis pas non plus un érudit, loin de là.
Il est évident qu'il existe un tas de choses qui sont probablement vraies, si nos maîtres de mémoire bénie en ont parler. Je dis probablement car, pour ma part, par exemple, je ne suis pas sûr d'être en mesure de tout comprendre, et donc, certains point me restent obscurs, et je l'accepte volontiers.
Pour en revenir à votre sujet.
Ainsi, a parlé, il me semble, le Gaon de Vilna, de mémoire bénie a son disciple qui avait eu une réaction similaire à la votre, suite à une lecture sur la mort et l'au delà.
Il a répondu qu'effectivement, ce que son disciple avait lu était vrai, mais... Dans l'au-delà. Quelle différence? L'au delà n'est régi que par la midat hadin, un attribut de justice rigoureuse où tout est pondéré avec une exactitude millimétrée.
Par contre, dans notre monde ici-bas, il y a un attribut de bonté, et de miséricorde, dont HaChem nous gratifie, et qui permet au monde de survivre. Et chaque petite souffrance que nous pouvons avoir ici (même minuscule) est comptabilisée pour nous comme grande souffrance dans l'au-delà.
Je n'ose même pas imaginé combien ces dernières dizaines d'heures ont du être horrible pour vous... Et donc bénéfique surement dans une comptabilité qui concernera après 120 ans.
Pourquoi ne pas en profiter pour se rappeler aussi qu'il est très important de retrouver une grande sim'ha, surtout durant Chabat, et de continuer, chaque jour, nous tous, à faire une techouva sincère et par amour.
HaChem est notre Père à tous, et il nous aime. TOUT procède de lui, ne l'oublions pas, et faisons lui confiance!
Contentons nous de faire humblement notre travail et de Lui rendre hommage. Laissons Lui Ses calculs.
Très bientôt nous seront délivrés de tout cela, et ce qui comptera alors, ce sera que nous soyons en sim'ha et en progression.
J'espère lire bientôt ici que vous avez retrouvé une grande joie, et que vous la partagerez avec nous.
Kol Touv.
T.

Jacques Kohn z''l
Dimanche 6 février 2011 - 07:43

Je vous remercie de votre contribution.