Conversation 591 - Différences dans les conversions

Anonyme
Dimanche 7 juillet 2002 - 23:00

pourquoi dit t-on que certaines conversions (consistoriales) sont valables et vrai, tandis que d'autres ne le sont pas (massorti par exemple)
pourquoi cete différence? un prétendent à la copnversion, du moment où il passe par touts les stades de la conversion (décision, acceptation des mitsvoth....) ne devient il pas guèr à part entière. pouquoi cette illégitimité si la conversion a lieu devant un beth din, avec circoncision et mikvé?

Rav David Mamou
Vendredi 9 août 2002 - 23:00

Le Talmud dans le Traite de Yebamot 47b nous enseigne:
“Ainsi enseignent les Sages de la Guemara:
Il est ecrit dans le livre de Deuteronome Chap.1 verset 16:
“Je donnerai alors a vos juges les instructions suivantes:Ecoutez egalement tous vos freres et prononcez equitablement, entre chacun et son frere, entre chacun et l’etranger.”
De la, enseigne Rabbi Yehouda qu’un converti qui se converti tout seul face a D-ieu n’est pas considere comme juif.”
De cette Braita (Passage du Talmud ) on en deduit qu’en ce qui concerne les lois de conversion il faut un Beit Din ( Tribunal Religieux de trois juges ). Ainsi que nous enseigne Rabbi Yohanan dans le Traite de Yebamot 46b il faut trois juges pour pouvoir convertir une personne car une conversion est consideree d’apres la Torah comme un jugement, On l’apprend du verset 16 du Chap. 15 du livre Les Nombres:
“Meme loi et meme droit existeront pour vous et pour l’etranger habitant parmi vous”
et comme pour tout jugement dans la Torah il faut trois juges qui on la sagesse et la crainte de D-ieu.
De plus, de nos jours seuls les rabbins assermentes et ayant recus une nomination dans ce domaine peuvent faire partie d’un tribunal rabbinique de conversion.

Au regard de la Loi Juive (Halakha selon le Choulhane Aroukh) toute conversion effectuee par un tribunal reformiste, conservateur ou Messorati est consideree comme nulle et non avenue, car le tribunal n’est pas constitue de juges selon la definition de la Halakha, et le candidat a la conversion devra donc se representer devant un tribunal orthodoxe.

erets75
Mercredi 31 mars 2004 - 23:00

j ai suivie une conversion en 2ans avec la communoté "massortie" de paris "adath shalom";les autorité orthodoxe me considerent elles comme un homme juif;me compte t ils dans le minyan?shabat shalom;et pessah kasher ve samehar a tous!

Rav Elie Kahn z''l
Jeudi 1 avril 2004 - 23:00

Non, une telle conversion ne sera pas considérée comme valable.
Une des raisons est la suivante: on s'engage lors de la conversion à observer toutes les mitsvot, sans exception (tout le monde sait bien qu'il nous arrive à tous de fauter de temps en temps, il s'agit d'un accord de principe avec toutes les mitsvot). Or les rabbins massorati n'acceptent pas toutes les mitsvot et n'exigent donc pas des convertis plus qu'ils n'exigent d'eux même.
Si vous êtes effectivement motivé dans votre désir d'observer les mitsvot, il faut vous reconvertir. Si les mitsvot ne vous "parlent" pas trop, vous pouvez vous considéré comme libéré de toutes obligations.

dvash
Jeudi 6 mai 2004 - 23:00

Chalom,

J’ai connue une femme il y a quelques temps, et je la croyais juive ; elle parlait toujours de la pratique de différentes Mitsvot, et parlait des « Bnei Israël » sans semer le doute qu’elle en fasse partie. Mais voilà qu’au cours de différentes discussions, j’ai compris que son père était juif, mais que sa mère ne l’était pas, et que cette personne a finalement, il y a quelques années décidé de se « convertir » au judaïsme…D’après tout ce que j’ai pu comprendre de ces discussions, et de certaines situations, il s’agit d’une conversion effectuée au sein de la communauté « libérale » (ou plutôt « réformiste » terme qui est plus approprié). Bref, depuis que j’ai compris cela je ne sais pas trop comment réagir. Je précise que je suis aussi une femme et que ma question ne porte absolument pas sur une relation homme-femme comme cela pourrait le laisser entendre.
Devrais-je me dire tout simplement que cette conversion n’est pas « valable » puisqu’ aucune autorité rabbinique digne de ce nom ne l’a effectuée, et par conséquent la considérer comme « non-juive »? Dois-je lui dire ce que j’ai compris, et donc ce que j’en pense (puisqu’on y arrivera forcement). J’avoue que j’éprouve de la gêne face à cette ambiguïté ; j’ai souvent « fréquenté » dans mon travail des non juifs, ainsi que des juifs, et j’ai même eu affaire à des juifs « réformistes - libéraux » ; mais jamais à des non juifs qui pensent être devenu « juifs libéraux ». J’espère que cette question ne relèvera pas trop de polémiques (ce n’est vraiment pas le but), mais j’aimerais simplement l’avis d’un Rav pour m’éclairer dans cette situation.
Rav Todot pour toutes vos lumières!

Rav Elie Kahn z''l
Vendredi 14 mai 2004 - 23:00

On peut compter dans ses relations des Juifs non religieux et des non Juifs.
Cette amie, si elle se convertit dans une communauté libérale ne sera pas juive, ce qui ne vous empêche pas de rester son amie, et de respecter les restrictions de telles relations (telle de boire du vin etc...)