Conversation 65111 - Certains ne disent pas le Ketoret

sympa
Jeudi 23 août 2012 - 23:00

Chalom cher rabanims,pourquoi dans certaines communauté ont ne dis pas les ketoret,chabbat chalom

Daniel Levy
Mercredi 29 août 2012 - 04:13

Chalom,

Est-ce que la 9508 repond a votre question ?

sympa
Jeudi 23 août 2012 - 23:00

Merci. Je savais que les ashkénazes ne lisais pas les ketoret car l oncle de mon ex fiancée me l avais dis. Il m avais dis ( a l epoque)aussi que il y a que à Yom Kippour que l on fais les ketoret . Est ce vrai?

Daniel Levy
Mercredi 29 août 2012 - 04:14

Chalom,

Ce que j'ai trouve parmi les coutumes achkenazes, c'est de le dire tout de meme le Chabbat. La raison est qu'on n'est pas aussi presse qu'en semaine (pas de travail), donc il y a moins de risque de rater l'un des elements de l'encens [cf. Ram"a Ora'h 'Hayim 132, 2].
Peut-etre qu'il existe effectivement une coutume de ne le dire qu'a Kippour, auquel cas la logique serait que meme Chabbat, on ne souhaite pas trop trainer (on veut liberer les gens, le repas attend, etc...), tandis qu'a Kippour, la journee est consacree a la priere et au recueillement et il n'y a pas de repas qui tienne, ou bien du fait qu'a Kippour, on est plus meticuleux (on se tient a carreau), donc pas de risque de sauter l'un des elements de la liste. Par ailleurs, cela peut etre fait a l'instar du Cohen Gadol qui entre avec le Qetoret au Qodech haqodachim lors de Kippour.
D'un autre cote, le risque initial (de punition) est justement lie au contexte de Kippour d'apres Rach"i [Keritot/Karetot 6a].
Cela dit, le Pitoum haQetoret est lu, donc dans un livre et non recite (et j'imagine que si on ne le lit qu'a Kippour, on ne risque pas de le connaitre par coeur) et surtout :
1) d'apres Rach"i lui-meme, la menace ne pese que sur le Cohen Gadol entrant dans le Qodech haqodachim et non sur n'importe qui et n'importe ou
2) meme d'apres le Ramba"m [Kelei hamiqdach 2, 8], pour qui le probleme releve de l'offrande d'encens en general, cette lecture a beau etre consideree comme une offrande, ce n'est qu'en tant que merite et pas concretement, au point de mettre en danger son lecteur.
[Cf. argumentation du Beth Yossef sur Tour Ora'h 'Hayim 133]

Il y a la probablement des arguments amplement suffisants pour autoriser de le dire au moins a Kippour (sans quoi, on ne le dirait jamais et ce serait bien dommage).

Ceux qui connaissent une telle coutume sont invites a intervenir.

[Sources tirees d'un article du Rav Avihoud Schwartz]