Conversation 12318 - Reflexion sur la 'chmirat neguia'
je me pose beaucoup de questions sur a chmiroute néguia....
j'ai vécu toute ma vie dans un milieu pratiquant voir plus et puis aprés plusieur voyage en israel et aprés avoir bien étudieer la question j'ai décidé de ne plus faire la bise aux hommes
en fait, je me demande si la chmiroute néguia est seulement une limite que les rabbanim nous ontmis pour nous épargner l'envie d'aller plus loin ou si c'est seulement une question de pureté en fait j'aimerai savoir ce que représente cette halakha parceque je pense sincerement qu'etre chomer néguia n'est pas seulement le fait de ne pas toucher les hommes ou les femmes mais que c'est aussi un état d'esprit précis
faut-il refuser a un homme qui nous trouve trés religieu et qui n'est pas du tout pratiquant de lui serré la main ou de lui faire la bise? ne va til pas trouver ca ilogique ? comment faire comprendre cela a des personne qui ne pratique pas du tout?
je vous remercie d'avance pour votre éclaircissement
chavoua tov
Il y a deux approches possible de la question.
On peut considérer que l'interdiction d'avoir le moindre contact physique a pour but d'empêcher les dérapages, ou que le contact en lui-même, quand il marque une certaine affection est interdit car il va au delà de ce qui est autorisé entre deux personnes de sexe différent non mariées.
Comme vous l'indiquez justement, l'ambiance qui règne dans une société respectueuse de ces restrictions est différente, et il s'y ressent moins de tensions.
Les hommes auxquels vous ne ferez plus la bise, risquent effectivement de ne pas vous comprendre dans un premier temps, de trouver cela illogique dans le meilleur des cas, ou pire, de le trouver arriéré et "khomeyniste".
A vous de tenter de leur expliquer votre décision.
Expliquez leur que les êtres humains étant ce qu'ils sont, un homme normalement constitué ne devrait pas rester insensible quand il reçoit une bise d'une femme (ou quand il la fait), et que chez la majorité des êtres humains en pleine possession de leur moyen, cela peut éveiller des pulsions que nous préférons laisser endormies dans le cadre de notre vie sociale ou professionnelle, et reserver à nos conjoints.
Et même si ils vous raillent au début, ne cédez pas et tenez-vous en à vos décisions.
Bonjour,
a propos de la chmirat neguia, je me demande s il n est pas traumatisant pour une jeune fille que le premier contact physique quelle ait avec son mari soit celui de la nuit de noce?
Cela me semble etre un choc brutal pour le mental du fait que la jeune personne n a pas encore eu le temps de s habituer a un quelconque contact...
meci
Vous employez des mots qui m'inquietent ...
Pour vous repondre, je dirais que si, au contraire, le premier contact entre l'homme et la femme attends le jour du mariage alors l'emotion de ce grand jour et de ce premier contact en sont associees et amplifiees.
J'ajouterais meme que dissocier les deux risque de faire du mariage pour certains une "regularisation administrative" ou "religieuse" de leur relation, pour d'autres un demenagement de meubles, ou encore une bonne soiree.
Je peux vous donner toutes sortes de raisons (logiques, psychologiques, strategiques, romantiques) dans un sens, et peut-etre me repondrez-vous dans l'autre. Mais il ne s'agit pas seulement de faire ce que l'on croit preferable aujourd'hui, mais ce que D. attends et exige de nous, tous les jours.
HaShem connait bien l'homme et la femme, il les a crees. Il sait donc ce qui est dans nos capacite, ET ce qui est BON pour nous. C'est vrai dans ce domaine aussi :)
bonjour, je réfléchi beaucoup en ce moment pour devenir chomer néguiya. Pouvez vous me conseillez des livres ou sections de livr sur le sujet, à la fois d'un point de vue halahique que moussar et explications.
merci d'avance.
Consultez le site, cela vous fera déjà pas mal de lecture "en situation". Si quelqu'un connaît d'autres éléments de littérature, il est le bienvenu.
En référence à la question 17604
Je m’efforce de m’orienter vers le choix de la chmirout neguilla (je n’embrasse plus les hommes et ne les touche plus non plus)
Mais mon problème est que je suis issue d’une famille qui n’est pas religieuse, au plus traditionaliste pourrait-on dire.
De plus je suis en constant conflit avec mon père du fait de ma décision de me tourner de plus en plus vers la religion (je ne porte que des jupes depuis 3ans, je suis devenue chomeret chabbat sans que mes parents me suivent et me soutiennent particulièrement et j’essaye d’imposer la torah chez moi avec d’énorme difficultés…)
Je n’ai pas encore parlé de mon choix à mes parents et j’ai réellement peur de leur réaction je ne sais pas comment présenter la chose, et par ailleurs j’ai peur de me tromper dans mes choix et de faire tous ces effort seulement par esprit de contradiction.
Pourriez-vous m’aider à trouver des solutions …
Félicitations pour vos décisions.
Tout se passera mieux à la maison si votre retour aux mitsvoth est aussi un retour vers plus de respect des parents, si vous devenez plus aimable, plus souriante, plus serviable, plus disciplinée, plus ... et plus...