Conversation 13464 - On se leve tous pour Kadish?
bonjour a vous chers rabanims,bonjour a tous les lecteurs
voila,j ai un pb car je ne supporte pas suivre des minaguims ke je ne comprends pas(en ce ki concerne la halha naasse venishma donc y a pas de pb mais un minag se doit d avoir un fondement et je veux tjrs en comprendre le sens)et c est pr cela ke j aimerai savoir pkoi doit on se lever qd on lit kadich et egalement pdt la repetition de la amida
les reponses ke j ai eu jusqu a maintenant etaient superficielles et c est pr cela ke j espere en avoir une ki sera plus satisfaisante ....
merci d avance
Votre question me fait peur tant j'ai peur moi aussi d'être taxé de superficiel... parce que je n'ai pas grand chose de très profond à répondre.
En effet, pourquoi se lève-t-on à certaines occasions? N'est-ce-pas pour marquer l'importance de la personnalité que l'on accueille et lui marquer notre respect, ou pour montrer notre attachement à ce que représente le drapeau ou l'hymne national?
De la même manière nous nous levons lors de la lecture de certains passages de la prière. Et les coutumes diffèrent selon les lieux, certains ayant plus tendance que d'autres à se lever.
En espérant ne pas vous avoir trop déçu
Chalom,
Rav Kahn, dans la question 13464 n'avait pas "grand chose de très profond à répondre" à propos du kadich debout ou assis selon les traditions.
En ce qui me concerne, je crois que j'ai trouvé:
Kitsour ChoulhaneAroukh de rav Ganzfried, siman 15, saif 6, où le rav explique d'abord que selon certains, il n'est pas nécessaire de se lever pourle kaddich, sauf quand on le dit après un texte qui se dit debout, comme le hallel, où il ne faut pas s'assoir juste pour le kadich juste après (et pas comme je peux le constater dans certaines communautés où les ignorants font la course à s'assoir au plus vite avant que l'officiant ne commence kaddich...), et dans ce cas là on pourra de toute façon s'assoir après amen yehe chemeh rabba (par contre, j'ai lu dans le kitsour choulhane aroukh, de rav RB Tolédano, donc usage séfarade marocain, qu'on pouvait s'assoir à partir de daamiran bealma, donc plus tard).
D'autres disent qu'il faut toujours se lever pour le kadich et pour les autres textes sacrés, car il faut apprendre par un raisonnement à fortiori (kal vahomer) de eglon roi de moav, car il est écrit: ואהוד בא אליו' ויאמר אהוד דבר אלהים לי אליך ויקם מעל הבסא. Je traduis: Ehoud vint vers lui[...] et
Et Ehoud dit: "j'ai un mesage de dieu pour toi". Et il se leva sur son trône. (livre des juges, 3, 20).
Egon, roi de Moav, qui était idolatre, s'est levé pour la parole divine, alors à plus forte raison nous, juif, peuple choisi par dieu, devons nous lever également.
Rav Ganzfried conclut qu'il convient d'être rigoureux et de suivre cet avis, ce n'est pas le cas des sefardim. Pourquoi? D'après moi, simplement parce qu'il existe un principe stipulant qu'on ne peut pas apprendre de halakha à partir des lire des prophètes et des hagiographes, mais qu'on ne peut y voir que des allusions (siman ladavar, asmakhta). Ainsi, n'ayant pas de preuve thoraniques, selon les sefarades, il n'y a pas de raison d'être rigoureux.
Bon, j'espère que cette réponse, sera "suffisante"!
Kol touv!
Ce n'est pas beaucoup plus "profond" que ce que le rav Kahn a écrit, juste un peu plus technique.