Conversation 15685 - Le mouvement extressioniste
chers rav souvent j'ai pu lire vos reponses qui m'ont apportés beaucoup, mais sans vous manquer de respect et dans le respect de vos statut vos reponses concernnant israel sont souvent a mon humble avis exagerées. je veux prendre pour exemple la question sur le hallel avec beraha pendant atsmaout. vous dite que le rav ovadia yossef a dis qu'il faut la beraha. je crois moi qu'il n'a jamais dis cela il a seulement dis qu'on peut faire le hallel a la fin sans beraha. de plus vous citez un rav qui a ete puni de "hérem" dans vos scources. et pour finir il serait a mon humble avis beaucoup plus honnete de donner tous les avis et surtout celle des yechivot en israel qui ne lisent pas le hallel mais encore plus continue a faire tahanoune. j'espere que ma remarque sera bien pris avec tout mes remerciment pour le travail genial que vous faite et le temps passer pour la communauté juive du monde.
Vous avez droit à un avis en toute matière personnelle, mais en matière de halakha les avis privés ne comptent pas.
Nous n‘avons pas dit, autant que je sache, que le rav Ovadia préconisait de dire le hallel avec bérakha, mais simplement renvoyé à la responsa qu‘il a donnée sur le sujet et dont la longueur même (9 pages 21/29.7) montre que la question n‘est pas aussi simple qu‘on voudrait parfois le faire croire, même de son point de vue. Autant qu‘il m‘en souvienne, l‘avis disant de dire le Hallel sans bérakha à la fin de la téfila n‘est pas celui du rav Ovadia mais celui du rav Eliahou.
Cela dit, dans le nombre de réponses sur le site à ce sujet, nous avons cité les divers avis et discuté des objections.
Nous n‘avons jamais caché la position des rabbanim du site quant à la place centrale d‘Erets Israel de notre temps et de la signification messianique de la renaissance d‘une souveraineté juive sur notre terre après 2000 ans d‘exil.
Je ne connais pas de "rav puni de herem" que nous aurions cité dans nos sources.
Etant donné qu‘il faut éviter de dire du mal des Juifs, je préfère ne pas dire mon avis sur les yéchivoth dont vous parlez.
Suite à la question 15685, g juste un petit commentaire à faire, pas trop sur la question mais plus sur la reponse.
J'ai un amour fou pour Israel mais pourtant je n'en ai pas la même conception que vous et pourtant je vous respecte pour ce que vous êtes et pour ce que vous faites et surtout parceque nos points de vue sont differents. Et je pense sincerement que c'est en s'acceptant l'un l'autre avec nos differennces que l'on poura vivre la Gueoula(nous savons tous pkoi le 2eme temple a malheuresment été detruits et nous savons tous ce que nous devont faire pôour pouvoir vivre tres rapidement la construction du 3 eme, amen).
J'ai beaucoup de mal à accpeté ce que vous dites pour conclure ou plutot ce que vous ne voulez pas dire(qui en dit finalement tellement long sur la question...) lorsque vous parlez des yechivot qui ne vous ressemble pas.Dans les pirké avot Ben Zoma demande: ézé ou raram? (qui est le sage?), aloméd mikol Adam(celui qui c aprendre de chacun).
En voila une belle leçon qui plus est d'actualité puisque nous lisons les pirké avot toutes les semaines.
Je vous salue encore une fois avec mes sinceres respect pour tout ce que vous faites et en esperant vous retrouvez tres tres rapidement en Israel peut etre avec nos "differences" mais pour un même objectif et un même combat.
Apprendre de tout un chacun est une chose. Accepter son point de vue en est un autre.
Et c'est le même Ben Zoma qui discute dans le traité de Bérakhot avec les Hakhamim concernant précisément les temps messianiques. Or, d'après la michna, c'est grâce à son intervention qu‘on a fixé la lecture du 3ème paragraphe du Chema.
J'ai beaucoup plus de sympathie que vous ne pourriez croire pour ces yéchivoth et pour l‘admirable assiduité dont elles font preuve dans l‘étude. De cela aussi il y a beaucoup à apprendre. Mais ce que vous dites est valable aussi pour elles. Que sont-elles prêtes à apprendre des autres “courants” du judaïsme orthodoxe? On a parfois l‘impression de ne pas être leurs contemporains, ou qu‘ils ne sont pas les nôtres, comme si le temps et les événements de notre temps ne les concernaient pas.
Suite a 15804
Merci d'avoir repondu aussi vite, mon probleme n'étais pas la et apres je suis sur qu'il y a dire et à redire sur chacun des mouvements et sur leurs façons de faire ou de ne pas faire, ma reflexion se portais sur le fait que j'avais du mal à accpeter votre façon de parler sur ce site par rapport à votre statut et vos "obligations",aprés pour les opinions de chacuns il est certain qu'elles peuvent se discuter.
Encore merci pour votre investissement
De quels statuts et obligations parlez-vous ?
Suite a 15804
Merci d'avoir repondu aussi vite, mon probleme n'étais pas la et apres je suis sur qu'il y a dire et à redire sur chacun des mouvements et sur leurs façons de faire ou de ne pas faire, ma reflexion se portais sur le fait que j'avais du mal à accpeter votre façon de parler sur ce site par rapport à votre statut et vos "obligations",aprés pour les opinions de chacuns il est certain qu'elles peuvent se discuter.
Encore merci pour votre investissement
De quels statuts et obligations parlez-vous ?
Suite a 15946,
je parle de votre statut de Rav sur le site qui diffuse pour tout le monde,et de la donc des obligations à mon sens de faire attention a ne pas tout dire ou de le dire d'une certaine façon,il est normal de promouvoir ses idées même si elles peuvent etre discutables (et ca c valable pour tout le monde),mais je pense que vous avez un devoir (qui suis je en meme temps pour vous dire ce que vous devez faire...) de faire attention à la façon d'exprimer vos sentiments envers certains groupes.
Je reprends vos mots:
"Etant donné qu‘il faut éviter de dire du mal des Juifs, je préfère ne pas dire mon avis sur les yéchivoth dont vous parlez.",je ne suis toujours pas sur que ca à sa place ici.
Je comprends vos scrupules et ils sont louables. Par ailleurs, je ne suis pas sûr que la Thora soit un supermarché libre-service.
De tous temps et de nos jours encore les rabbins ne se sont pas gênés entre eux pour dire et écrire ce qu'ils pensaient.
Ce n'est donc pas l'expression des points de vue et position qui est en cause, mais la capacité de s'aimer malgré les dissensions, ce qui rend possible aussi le fait d'en parler à coeur ouvert et sans langue de bois.
Or, si je puis être critique à l'égard des positions de ces yéchivoth, je ne puis ni ne veux m'empêcher de les aimer eux et leurs rabbins.
Paradoxe, peut-être, ou l'éducation reçue de mes parents ?
Nul n'est sans doute plus éloigné de mes prises de positions que le rabbi de Satmar zatsal, rabbi Yoel Teitelbaum. Ce que je dis ou ne dis pas de ces yéchivoth qui disent tahanoune à Yom Haatsmaout est de l'eau de rose comparé à ses diatribes contre le sionisme. Et pourtant je ne puis ni ne veux m'empêcher de l'admirer. D'une part, j'ai eu le prvilège de le voir à Paris lors d'une visite qu'il y fit dans les années 60 et il a fait sur moi, en tant que tsaddiq, une grande et forte impression de douceur et de sérénité qui contraste d'ailleurs avec la violence de ses propos. D'autre part, il venait souvent avec son père chez mon grand-père, reb Yisroel Nosson Bruckstein zal, dans notre petit village de Bustino en Ruthénie et ma mère qui se souvenait de ces visites m'en a souvent parlé. En ce temps-là on l'appelait reb Yoïlish. J'ai été élevé par mes parents et par mes maîtres dans le respect et l'amour des Talmidé Halhamim et dans l'amour de la Thora, sans compromis.
Dans la tension qui peut s'établir entre la vérité et l'amour, la vérité peut et doit se dire à l'abri de l'amour.