Conversation 16465 - Etudier en couple

Bonjour,
Est il recommande pour un couple non marie d'etudier des textes de la thora?Si oui lesquels me conseillez vous?
Merci et cordial chalom

Par rapport à 16465, et attention, même si mon ton est parfois badin malgré moi, ceci n'est pas une plaisanterie.
J'ai rencontré ma femme en cours d'études (profanes), ça a été le coup de foudre très rapide et le reste a suivi tout aussi rapidement.
Pour ma part, je venais d'une famille traditionnelle mais assez anti-religieuse (comme je l'ai dit dans 17041, manger casher, "si ça peut te faire plaisir, mais viens pas nous faire ch... avec ça", faire une bra'ha sur quelque nutriment, "Ah non, hein!Commence pas avec tes folies!")
Ma femme quant à elle n'avait pour toute attache au judaïsme que celle de se rendre dans ce qui restait malheureusement de sa famille,à savoir sa grand-mère, qui a été ma Mémé aussi, et sa tante (zal). Cette attache était pourtant loin d'être ténue, car Mémé était une sainte femme et une femme sainte, avec un lev tov digne des leçons de Rabban Yohanan Ben Zaccai, célèbre pour ça dans tout Casa, malheureusement non scolarisée, mais très très respectueuse, une religieuse exemplaire en un mot. Donc, ma femme, sa tante et Mémé faisaient Shabbat et les "grandes" fêtes ensemble, plus par affection que par tradition apparemment.
Aussi, quand Mémé a été rappelée, des idées de "retour à la tradition" (ma femme n'aime pas trop le terme tchouva) qui mûrissaient en moi depuis longtemps se sont concrétisées. Le lendemain même, j'ouvrais Bereshit au passouk aleph (c'est incidemment en recherchant des avis sur Bereshit que j'ai découvert cheela.org), je ressortais le cos d'argent que m'avait offert Mémé(elle qui en manquait!), en décrétant qu'il servirait tous les shabbat à dater de maintenant, je me renseignais sur les synagogues prévoyant un encadrement pour les enfants en bas âge, etc
Au début, ma femme appréciait mes idées, ça témoignait d'un attachement/ respect/désir de reprendre le flambeau que nous avait laissé Mémé, d'autant qu'elle-même se promettait de devenir la femme que Mémé aurait voulu voir. Cependant, lorsque je lui ai demandé de ne pas prendre le téléphone ou la voiture à Shabbat, les premières frictions sont apparues.
Il y a en effet une différence fondamentale entre nous : quand je dis, je fais, sinon j'en suis malade. Quand elle dit, elle dit. Quand on est invité dans une famille religieuse, ses yeux brillent, pétillent, en souvenir de Mémé sans doute et elle n'arrête pas de dire que dès aujourd'hui nous faisons les choses dans la tradition. Le lendemain, ou le surlendemain, il en reste autant de résolution qu'un fumeur invétéré qui s'est juré d'arrêter.

D'où le point de la question: non seulement ma femme ne veut pas étudier en couple, mais elle ne veut pas que j'étudie "trop" tout court. La question ne porte évidemment que sur la première partie, j'aimerais tellement tellement que nous le fassions ensemble.
Comment m'y prendre, même à longue haleine?