Conversation 17265 - D.ieu et la meteo
Chalom rabanims kvod arabanims
Il est ecrit dans ketouvot jvroi le daf 30 KE TOUS Son dan les mains de d...sof le froi et les intemperies....
doit on comprendre ce passage literalemen et ainsi dire ke d... nest pas present ds la meteo ,ou bien ya til une explication ???
svp une reponse ki frape fort car la persone ki me la posé....
merci bocou
BANG !!!
Kvod arav
je né pa compri la reponse 17265
Merci bocoup
Bang!
Ben, vous vouliez une réponse qui frappe... A ce niveau de discours, "bang" semblait approprié.
Quant au fond de la question "météorologique", elle est totalement sans objet. Il faudrait déjà commencer à recenser toutes les expressions contenant la formule "tout est entre les mains du ciel, sauf ceci ou cela" pour se rendre compte que sa signification n'est pas du tout évidente, même au sens simple. (à noter que c'est "entre les mains du ciel" et non "entre les mains de Dieu", ni aucune autre formule pieuse "haqadosh baroukh hou", "ribon haolamim", "hashem yitbarakh", etc.
Il faudrait donc élucider d'abord le sens de l'expression "les mains des cieux". Comprendre ensuite dans chaque contexte le sujet de la discussion et la place de l'affirmation dans l'articulation de l'argumentation, ce qui nécessite à son tour de comprendre les différents sens des mots et de déterminer celui dans lequel ils sont employés - en tenant compte de la possibilité de jouer sur les mots.Dans le cas d'espèce, il faudrait étudier le verset 22:5 du livre des Proverbes avec ses commentaires, et comparer Kétoubot 30a avec Baba Metsia 107b, Baba Bathra 144b, Avoda Zara 3b, à chaque fois avec les commentaires.
Bref, quand on étudie, on étudie. Répondre à une question, voire à une objection, c'est une chose. Polémiquer avec des rigolos en est une autre. J'appelle "rigolos" les moqueurs qui nous tirent dans les pattes des citations talmudiques ou autres sans rien connaître ou presque au Talmud ou au Midrache, simplement pour nous embarrasser.
Ainsi, si la fin de votre question "parce que celui qui l'a posé..." signifie ce que je crois que cela signifie, mettez-lui la page du Talmud (l'original bien sûr, pas une traduction) dans les mains et dites-lui : vas-y, lis et explique-moi ce que cela veut dire, d'après ta lecture... et comment cela s'intègre dans l'ensemble de la tradition juive ?
Ah, à propos, Tsinim ouPa'him, ça ne veut pas dire "le froid et les intempéries" mais "le froid et le chaud" et le problème n'a strictement rien à voir avec la météo.
J'ajouterai que si ça ne dérange pas les maîtres du Talmud, et les rabbins qui leur succèdent et qui expliquent leurs enseignements, je ne vois pas pourquoi cela devrait nous déranger. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas chercher à comprendre. Mais un peu d'humilité peut nous aider à patienter avant de comprendre : Maïmonide, le Maharal de Prague, le Gaon de Vilna, le Hazon Ish, le rav Kook - pour ne pas en citer davantage, savaient cela, et ça ne leur posait pas de problème. Ils avaient pourtant une intelligence au-dessus de la moyenne ainsi qu'une connaissance, une érudition, une sagesse, auxquelles "celui qui a posé la question..." ne peut en rien prétendre. Alors ne vous laissez pas troubler par de triomphantes apparences.
Bon, tout ça c'est très bien, me direz-vous peut-être, mais au bout du compte, qu'est-ce que ça veut dire ? Hé bien en gros, cela veut dire que la plupart des phénomènes naturels d'envergurent échappent à la maîtrise des hommes, mais que contre le froid et le chaud il a les moyens de se préserver si seulement il y prend garde.