Conversation 20155 - Etudier ou travailler?Sioniste ou pas?Dessert ou fromage?
20063
Comment certains rabbanim peuvent-t-ils avoir des reserves concernant le fait de travailler et d'etudier, alors que les pirkei avot disent clairement: "Yaffei torah im dere'h erets" (la torah est belle qd elle est accompagnée d'un travail et toute torah qui n'est pas suivi d'un travail finira par s'oublier et entraine la faute?! Ceci est rapporté entre autre dans le Rambam et le Yalkout Yossef!
De plus, le Rambam ds les hilhot talmoud torah dit que tout celui qui se dit: je vais etudier et me nourrir par l'argent de la tsedaka, une telle personne fait un hilloul hachem et n'a pas de part dans le monde futur...!!
Apparement, cela semble egalement remettre en cause tout le principe du kollel! Alors que dans un autre endroit, le Rambam dit que celui qui veut faire comme les Leviym et se consacrer pleinement dans la Mele'het Hakodech (dc ds l'etude de la Tora), il peut le faire! Ceci parait aussi se contredire. D'autre part, les pirkei avot disent que tout celui qui accepte sur lui le joug de la Torah, on lui retire le joug de la royaute et du derkh erets (expliqué par R. O de bartenora comme etant la parnassa)!!Et meme le Ch Arouh (je crois) permet d'etre remunéré pour l'etude de la Torah!
Cela semble s'opposer a la michna precedent qui dit qu'il faut travailler!
A moins qu'il s'agirait de quelqu'un qui desire se consacrer pleinement et de toutes ses forces à l'etude de la Torah.
La vocation des Lévites n'était pas seulement l'étude mais aussi l'enseignement et l'éducation.
On ne rémunère jamais l'étude de la Thora. On rémunère éventuellement le temps passé à l'étude qui aurait été rémunéré si on avait travaillé. Cela ne revient pas au même quand on ne triche pas.
Mais lorsque cela sert de prétexte à la paresse, c'est-à-dire que des personnes peu douées pour l'étude vont y passer la journée plutôt que de travailler et ne deviendront jamais ni dayan ni enseignant, je pense qu'il y a problème.
C'est toutefois à l'honneur de la société de chercher à assurer la possibilité de l'étude permanente à ceux qui en ont et la vocation et la capacité et qui le font "biqédoucha ouvetahara" pour la gloire divine au nom de tout Israël avec amour.