Conversation 2099 - La vie après la mort

Anonyme
Mercredi 23 octobre 2002 - 23:00

Bonjour
je voudrais savoir
1) si il existe une vie après la mort, à quoi cela pourrais ressembler?
2) pourquoi doit-on faire le kaddich (à quoi sert-il)?

merci de votre réponse

Rav Chemouel Ouziel
Lundi 16 décembre 2002 - 23:00

Bonjour,
Je me permets de réécrire une partie de ce que j’ai déjà répondu pour une question précédente : « Dans un de ses enseignements, le Talmud nous apprend que tout ce qui concerne le monde futur nous est absolument voilé ; non seulement à nous, hommes imparfaits mais même aux prophètes. Comment donc répondre à ta question sans être présomptueux ou orgueilleux ? »
Personne ne sait exactement ce qu’est le monde futur, d’ailleurs sait-on vraiment tout au sujet de ce monde-ci ? Mais entre nous, puisque nous sommes seuls, en quoi cela nous concerne-t-il puisque nous ne pouvons rien faire pour le changer d’ici ? Par contre nos actions peuvent transformer la manière dont nous participerons à cette vie future, alors allons-y !
Traditionnellement, le Kaddish est une manière pour les enfants de montrer que les parents ont réussi leur vie et ainsi leur permettre une certaine forme d’élévation même après leur décès.
Bonne continuation…

Anonyme
Jeudi 25 mars 2004 - 23:00

Bonjour !!

Je sais qu'il y a une "vie" apres la mort.Ma question est plutôt d'ordre technique.
Lorsque nous rendons l'ame que se passe t-il apres?Des "etres chers" viennent nous chercher?Comment est on jugé?par qui? Que fait l'ame quand elle quitte le corps?
Je sais que personne ne le saitcar personne ne la vu mais il doit y avoir des textes qui en parle je pense ?

Merci d'avance et chabat chalom

Rav Elyakim Simsovic
Samedi 27 mars 2004 - 22:00

Comme vous le dites si bien, c'est un domaine peu connu. On possède des témoignages concordants de personnes réanimées après un stade de coma profond ou de mort clinique. Le problème est que ces témoignages sont généralement difficiles à "exploiter".
Les textes sont aussi très discrets sur ces sujets qui, je dois le dire, préoccupent peu nos maîtres, si ce n'est pour les questions auxquelles nous auront à répondre devant le tribunal d'en haut, la première étant généralement : as-tu été honnête en affaires ?