Conversation 2352 - Precisions sur la masturbation et le fetichisme
la reponse de la masturbation n'est pas clair. Si on se masturbe alors c'est pas 'hayav carette ? comment expliquer si un homme fantasme sur les talons aiguilles ou autres choses : longs ongles ou autres.
Nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des hommes aussi, il est possible d'aimer cela non ? SI C'EST FAIT AVEC SA FEMME ?
Shalom,
Nous avons longuement écrit sur la façon dont nos sages comprennent la faute de la masturbation, il n'est pas besoin d'y revenir. Je dirais simplement que Le hiyouv Karet expliciter pas plusieurs des surfeurs n'est pas une punition sans retour, d'ailleurs il ne s'agit vraiment d'un karet, mais plutôt d'un 'comme si'. D'après certains décisionnaires il s'agit d'une interdiction de la Thora (Tossefot sanhedrin 59B) d'après d'autres c'est un interdit rabbinique (Rambam issouré bia 21,18), dans tout les cas c'est une interdiction ou il est écrit 'comme s'il tué' de la vient 'comme si il était passible de karet.
Mais à la vérité tout ceci n'est pas le plus important, car il existe un chemin pour effacer la faute à la racine (expliciter dans les réponses précédentes) et c'est cela qui doit nous importer.
La remarque du fantasme ne m'est pas clair, un homme se doit de ne pas tout regarder surtout ce qui peut l'amener à fantasmer (une autocensure, de même que l'on fermera les yeux s'il y devant nous une mort atroce). Si on a malheureusement vu, il faut penser à autres choses, D… nous a offert un cadeau, on ne peux penser à 2 choses au même moment (ce qui arrive souvent c'est que l'on pense à 2 choses alternativement).
Pour le plaisir intime, nous en avons parlé dans des réponses précédentes. Il est permis d'avoir du plaisir avec sa femme (c'est d'ailleurs une condition primordial chez l'homme pour pouvoir avoir des rapports avec sa femme, comment alors interdire?...si la Thora avait voulu interdire elle nous aurai demandé de rentrer au couvent), et c'est un obligation de la Thora de lui procurer ce plaisir
J'espère avoir répondu à vos differentes questions.
David Zenou
ce n'est pas très clair. Si moi un homme je fantasme lorsque ma femme est au lit avec des hauts talons aiguilles et des longs ongles, ai je le droit de lui demander de porter cela pour avoir du plaisir avec elle ?
bien sur, elle est consentante...
Shalom,
Un homme marié est permis à sa femme. Une femme mariée est permise a son mari. Il est écrit que le couple marié peut avoir des relations entre eux comme ils l'entendent à partir du moment ou il y un consentement commun. (voir les détails Shoulhan Arouh 241).
Nos sages nous rappels qu'il faut avoir des pensées de mitsva pendant ce moment, tel que la mitsva d'avoir des enfants et la mitsva de donner un plaisir intime à sa femme. Il est bien sur de rigueur qu'avec le plaisir intime mutuel, il faut s'efforcer d'avoir des pensées de sainteté (au moment de la relation, si elle est faite avec amour et sainteté - non ce n'est pas contradictoire dans le judaisme! - il est écrit que le Créateur se trouve parmis eux.).
Pour les détails de ce qui renforce votre amour mutuel, (qui ne vous fait penser entre autre qu'a votre femme et pas hasveshalom à une autre,) vous ferez mutuellement ce qui vous semble adéquat à ce qui est écrit plus haut.
N'oubliez pas la Thora est une Thora de vie (vie naturelle, matérielle et surtout spirituelle)
Chalom rav Rav David Zenou
Dans la conversation 2352 vous écrivez : « Il faut s'efforcer d'avoir des pensées de sainteté [même] au moment de la relation [homme-femme], si elle est faite avec amour et sainteté – [car,] non, ce n'est pas contradictoire dans le judaïsme ! - il est écrit que le Créateur se trouve parmi eux. »
Je suis bien d’accord avec vous. Pour moi, D.ieu est partout.
1) N’est-il pas avec nous dans nos pensées ?
2) N’est-il pas avec nous lorsque nous prions dans la solitude, tout autant qu’au milieu de la foule ou dans la synagogue ?
3) Peut-on dire qu’Il est « plus » dans un endroit que dans un autre, comme si la présence de D.ieu pouvait se comptabiliser ?
4) Pour ces raisons, je m’interroge lorsque certains rabbins conseillent de ne pas placer la mézouza dans une chambre conjugale (sous-entendu, en raison de ce qui s’y passe…). N’est-ce pas contredire l’omniprésence de D.ieu ?
5) De même, les longues discussions depuis le Moyen Âge, pour savoir qui a raison entre l'avis de Rachi, qui préconise pour cette mézouza une position verticale, et celui de Rabbénou Tam qui, lui, la veut horizontale. Ne pouvant trancher sur cette capitale question, on la met finalement de biais… N’est-ce pas s’attacher à la forme quand c’est sur le fond que nous sommes attendus ?
Merci
Shalom,
Vous posez des questions très pertinentes, et je vais essayer d'expliquer quelques idées sur les différents points.
Il est clair que D... est partout à la fois, c'est la base même du judaïsme.
D'autres part il est évident que l'on doit se comporter en lieu saint (comme a la synagogue, au kotel etc...) de manière respectable et pudique. Ce qui induit a penser, que a la plage nous pouvons être en habit très léger. Seulement si on veut y prier, on aura plutôt tendance à se couvrir...
Et pourtant comment se permet-on cela puisque D... est partout à la fois?!
Il est important de différencier les endroits où le comportement pudique est de rigueur, et ceux ou il est plus "cool", comme dans la salle de bain par exemple. Le fait de pouvoir se mettre en petite de tenue à la salle de bain, ne veut pas dire qu'il est correct de le faire devant un Sefer Thora ! Et ce, malgré le fait que nous savons tous que D... est partout, y compris la salle de bain.
Pour la chambre à coucher, c'est la même idée, il est permis d'y dormir et d'y dormir en couple avec tout ce que cela comprend. Ceci ne veut pas dire que l'on peut le faire devant la mezouza qui est un objet saint. C'est pour cela que la mezouza sera posée sur le linteau de la porte cote exterieur de telle manière qu'une fois la porte fermée on ne voit pas la mezouza. et ceci est indépendant du fait que D... est partout et qu'il est avec le couple pendant l'union.
Vous avez écrit: "N’est-ce pas s’attacher à la forme quand c’est sur le fond que nous sommes attendus"
Le rav Saadia Gaon il y a plus de 10 siècles disait déjà: אחרי הפעולות נמשכים הלבבות c'est a dire que c'est après les actions que le cœur suivra. autrement dit, la manière d'appliquer les mitsvot est toujours très importantes, et elle saura influencer le cœur, les qualités, la pensée.
H.d