Conversation 36640 - 11 mitswot ou 613
Bonjour,
Je suis goy comme il est dit... Je respecte toutes les fois portant des valeurs altruistes.
J´ai pris connaissances dernièrement de l´existence des 613 commandements. J´ai aussi appris (à moins de faire erreur) que le roi David (qui m´inspire le plus grand respect) les avait réduit à 11. Je suppose quil s´agit des 10 commandements de la Table de la Loi de Moïse.... Mais impossible de trouver le détail de ce onzième commandement ou bien des onze commandements du roi David s´ils sont différents de ceux de Moïse à gravés.
Merci si vous pouvez m´éclairer et bravo pour la somme de connaissances que vous rendez disponible.
Sylvain.
Le texte auquel vous faites référence est ici du Talmud.
Dans le traité Makot (24.a) le Talmud après avoit énoncé le principe des 613 Mitswot et après avoir développé la signification de ce chiffre, nous enseigne que David les a appuyés sur 11 principes,Mih'a sur 3, et H'abakouk sur un seul.
A mon sens, il ne s'agit pas de remplacer les 613 par 11 par 3 ou par une Mitswah ; il s'agit de les fonder sur des principes plus généraux.
Par exemple Mih'a affirme a formuler 3 principes :
Mih'a (6,8) "On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien et ce qu' Hachem demande de toi: C'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton D."
Bonjour,
Je cherche à comprendre la notion de justice, entre miséricorde ( comme cité en réponse à la question n° 36640) et certaines régles comme, ne pas aimer le missionnaire, ne pas sauver le missionnaire, ne rien dire en sa défense.... ne pas craindre de tuer le faux prophéte ect.... donc en situation concréte cela donne quoi ? Je croise dans la rue quelqu'un que j'aime bien qui à foi en un autre dieu, qu'est ce que je fais, je ne porte pas de jugement parce que je ne suis pas D. ? je pratique la tolerance et la compréhension et je respecter ses choix? ( aime ton prochain ? aime l' étranger car tu fut étranger en Egypte...( et donc respect de la différence??) )? ou bien je fuis à toutes jambes car concrétement je ne peux pas tuer le faux prophéte qui peut être me parle de ses croyances pensant bien faire et par amour pour moi ?
Merci beaucoup.
Rassurez vous nous n'avons l'obligation d'assassiner quiconque. En ce qui concerne celui qu'on ne doit pas défendre , en hébreu, le "messit", je préfère reprendre le terme d'Emmanuel Levinas dans "difficile liberté" :"le séducteur".
Nous avons tojours du mal à saisir la violence des imprécations bibliques contre la Avoda Zara. Le combat contre la Avoda Zara n'a rien à voir avec une guerre de religions.
Il faut le penser d'après la loi orale:
Pour penser ce combat, il faut plutôt penser àla lutte contre les sectes et aux dangers du totalitarisme qui écrasent l'unicité de chaque homme, Rabbi chimon bar Yoh'aï parlait de "pgam gavoha" de mutilation de l'âme.
suite de la question n° 36878. Bonjour, tout d' abors je tiens à vous remercier pour votre réponse comme pour toutes les réponses que je recois et qui m'aident à avancer.
...donc suite à votre réponse je me suis renseignée sur l' avoda zara et biensur maintenant j'ai plein de question.
Je souhaiterai savoir savoir si toutes les créations figuratives sont des " péchés". Sculpter un être humain est interdit, par exemple, mais que penser d' un enfant qui va dessiner un "bonhomme"? ou d'un livre d' enfant avec des images?
L'art abstrait est'il permit en peinture et en sculpture ?
Je souhaiterai également savoir ce que vous pensez du théatre, des arts de la scéne ou l'on recréer des situations de vie?
Merci beaucoup.
Et voilà, on répond et du coup de nouvelles questions. L'accroissement d'information, crée une nouvelle demande d'informations. C'est la dynamique de l'étude.
Barouh' Hachem!
Longue vie à Cheela!
Je suis touché par vos remerciements , ils nous encouragent!
Quant à vos nouvelles questions, elles ne portent plus sur le culte idolâtre lui-même mais sur les interdictions de la représentation.
A notre époque où nous sommes tous bombardés d'images , il est à la fois difficile de comprendre qu'il y ait des interdits sur la production d'images .
Mais ce même déferlement d'images dans la publicité, dans les différentes campagnes d'opinions, nous révèle plus qu' à toute autre époque leur puissance, leur influence, sur notre vie personnelle, sur la formation de nos goûts, de nos convictions , de nos désirs et de nos ambitions.
L'image, les représentations sculpturales peuvent menacer notre pouvoir de réflexion et d'imagination personnels,.Le pouvoir de penser et de critiquer est menacé, la tentation idolâtre resurgit.
Dans ce domaine la Torah a placé des interdictions, c'est un sujet très complexe, qui mériterait une étude complète. En attendant une réponse plus exhaustive, je vous renvoie à la réponse plus ponctuelle du Rav Simsovic N° 4767
Suite de la question n°36949
Bonjour, je suis navrée de vous déranger pour cela mais je n'arrive pas à trouver la réponse que vous me conseillez de lire, réponse n°4767, quand je tape sur le moteur de recherche je tombe sur une question sur des statuettes Africaines, cette question renvoie aussi à la réponse n° 4767, mais ou est elle cachée cette réponse??? impossible de la trouver, désole si je m'y prends mal et vous dérange pour rien, pouvez vous me faire un copier coller?
Merci pour votre généreux travail.
Je crois que nous parlons de la même réponse, celle du Ran Simsovic. Pour plus de sûreté je vous la copie. Elle n'est pas exhaustive, ne répond pas entièrement à votre question. Cependant, elle a le mérite de donner quelques données de reflexion, en attendant la rédaction d'un dossier complet sur ce sujet
n°4767
Ce qui est prohibé a priori, ce sont les statues dites "en pied" et de la taille normale d'une personne. Masques, bustes et a fortiori sculptures abstraites ne sont pas défendues, tout ceci tant qu'elles ne se présentent pas comme représentations de divinités ou de puissances dites divines. Les symboles dits "religieux", lorsqu'ils n'ont d'autre but que décoratif ne sont pas non plus proscrits.
Bien entendu, en ce domaine comme dans d'autres, certains manifestent une plus grande sévérité et les sensibilités culturelles jouent aussi un rôle, ainsi que les atmosphères spirituelles de l'environnement non-juif.
(Tous les objets d'art figuratif, tableaux y compris, posent un problème second, c'est qu'on n'a pas le droit de prier face à eux.)
J'espère pouvoir prochainement compléter cette réponse avec sources et référen