Conversation 37916 - Rabbi Schneerson de Meknes
bonjour,
je vois de plus en plus de mes amis sefarad qui frequentent les syna loubavitch ( pour l'ambiance, la coolitude des horaires du shabat matin débutant à 10h30 , les farbrengen, notament) et qui du coup adoptent leurs coutumes
ex: pas 40 jours de selihot mais seulement 10 je crois etc ....
A-t-on le droit lorsque c'est dans le sens d'un assouplissement de sa coutume ( exemple des selihot) de le faire?
Est-il permis de renoncer comme ca à ses coutumes (marocaines ou tunisiennes par ex) pour devenir coutumier Habad?
Quelles sont les textes faisant reference à ce problème?
MERCI.
Ni dans le sens d'un assouplissement ni dans l'autre sens, dans les deux cas, c'est un contre-sens !
Il ne faut pas abandonner les coutumes de ses pères.
cf. Aroukh Hachoulhane Orah Hayim 150, 9 ; Orah Michpat 16 et 18 ; ibid 35 qui considère comme une insulte aux ancêtres l'abandon de leur minhag ; Michpeté Ouziel I, 14 ; ibid III, 63 qui confirme qu'aucun tribunal rabbinique aussi prestigieux soit-il n'est habilité à libérer quelqu'un de l'obligation de respecter les minhagim ancestraux.