Conversation 49150 - Réparation d’une faute
Il y a environ 17 ans, j'ai rencontré mon mari.
Nous étions très jeunes & très amoureux, et je suis tombée enceinte.
Il m'a convincue d'interrompre ma grossesse. Je l'ai fait par amour.
J'ai tt d'abord attendu LE "chatiment Divin", mais j'ai bien vite compris que ma punition serait d'y penser & de le regreter chaque jour de mon existance.
J'ai à plusieurs reprise consulté des rav qui ont mis le doigt sur "MA FAUTE" sans même que je n'ouvre la bouche.
Tous m'ont fait faire des tas de réparations : téhilim particuliers, allumage de néroth, Tikoun avec de grosses sommes d'argent...
Mais à chaque fois qu'un grand rav vient dans ma ville, et que je vais chercher une Brakha pour ma famille, on me remet MON PECHER "sous le nez" comme si aucune réparation n'était en fait possible.
Est ce donc vraiment le cas?
Tous ces « on » qui mettent le doigt sur « votre faute », qui remettent votre péché « sous le nez comme si aucune réparation n'était en fait possible », et qui vous font « faire des tas de réparations » me paraissent indifférents à la sincérité de votre repentir et à l’effacement de votre faute par la techouva.
Leur attitude et leurs propos sont contraires à ce que recommande le judaïsme.
Chalom
A la question 49150
J'ai moi-même avorté et la souffrance n'est-elle pas là une manière d'entreprendre la Teshouva ? Le regret, les promesses de ne plus recommencer, ...
Pour ma part, je n'avais que 16ans et j'ai subi la pression ça a été très difficile à vivre, aussi bien avant que après (car après on est seule à pleurer !).
Il m'a fallu du temps pour affronter ces souffrances et cesser de me ronger.
Il m'a fallu le considérer comme un "bébé-ange".
Avorter, c'est sentir son ventre vide, c'est sentir le poids de l'absence...
Ces hommes qui remettent le poids de la culpabilité sur une femme qui a déjà fait Teshouva, savent-ils au juste ce que c'est que d'avoir de telles sensations (le ventre vide) ?
Je vous remercie d’avoir évoqué sur le site cheela.org votre douloureuse expérience.