Conversation 58004 - Les peches sont gratuits avant 20 ans
bjrs je voudrai savoir si vu que entre 13 et 20 ans nous ne somme pas juger par le tribunal céleste mais que par le tribunal terrestre qu'elle chose pourrai contribue a être motive pour ne pas faire de pécher vu que cela n'est pas puni ?
Chalom,
Il existe deux grandes raisons pour ne pas commettre de faute: la peur de la punition celeste, et la conviction que l'action interdite represente un acte profondement dommageable.
Prenons un point de comparaison. Vous avez deux grandes raisons pour ne pas depasser une limitation de vitesse en conduisant votre voiture. La premiere, c'est que vous risquez de vous prendre une contravention. La deuxieme, c'est parce que si la vitesse est limitee a cet endroit-la, c'est tres probablement parce que la conduite trop rapide y est dangereuse.
Meme si vous n'avez pas peur du gendarme, pour une raison ou pour une autre, vous pouvez decider de respecter la limitation de vitesse parce que la chose juste a faire, celle qui est la plus raisonnable ou la plus sensee. En fait, respecter un interdit par peur du gendarme, c'est le niveau minimal du respect de la loi. Au niveau plus eleve, on comprend que la loi est motivee par une bonne raison, qui demeure dans toutes les circonstances.
Dans notre cas aussi, ne pas fauter par peur du chatiment divin, c'est le niveau inferieur. Au niveau superieur, le juif sait que si la Torah interdit une action precise, c'est pour une raison donnee: dommage spirituel, educatif, social, ... Ce dommage demeure, meme si Dieu ne punit pas dans un cas precis.
Vous mavez repodu a ma question a propo de la responsabilite de l'homme avant lage de 20 ans en me disan que l'otre raison de ne fauté etait que me si la faute n'etais pas puni elle etait tous de meme nosif et jai trouver votre comparaison avec la vitesse tres aproprie . Bref en se moment je "m'occupe" de la techouva d'une personne et je pense etre plus convaincant en lui disant le dommage que lui cause chaque faute en particulier une faute maleuresement tres rependu ! La masturbation ainsi je me suis rensegner et on m'a dit que certain point de spiritualite etait detruit (d'apres le tanya) pouver vous m'en dire plus afin de sauver un frere juif ?
Chalom,
Sur le sujet de la masturbation, j'ai recemment publie la reponse 57755, qui exprime ce que je pense du sujet. Vous constaterez que mon approche est exactement a l'oppose de la votre. Je pense qu'il ne faut pas insister sur les textes qui parlent des graves dommages spirituels causes par la masturbation, car le risque me semble bien superieur au benefice espere.
Maintenant, il semble evident que chacun a son approche. Certains se rapprochent plus facilement du Judaisme lorsqu'on les menace des flammes de l'enfer, oui de se reincarner en chien dans une vie future. Que puis-je vous dire? Ce n'est pas ma voie. Je prefere me concentrer d'un mode de vie fonde sur l'etude de la Torah et la pratique des mitsvot, sur le respect du prochain, et ainsi de suite.
mais cette détérioration est la dernier chose qui l'empêchera de péché vu que le gendarme (comme dans votre exemple) n'existe pas ou du moins pas encore !
Chalom,
Avant de faire une lecon de morale a votre ami, je crois qu'il serait judicieux de bien reflechir a trois questions.
La premiere question a se poser est celle de l'opportunite du sermon. Est-ce vraiment utile? Votre ami est-il en mesure de l'ecouter et de comprendre? Avez-vous la diplomatie et le tact necessaires? Malheureusement, le plus souvent, faire des reproches a quelqu'un arrive a l'effet inverse de celui escompte. On ne fait que decourager la personne de respecter les mitsvot. Donner le bon exemple, et laisser les autres decider quand et comment ils veulent s'en inspirer, est souvent plus efficace.
La deuxieme question est celle de l'objet de la discussion. Si deja vous parlez a votre ami, n'est-il pas preferable d'insister sur les mitsvot interpersonnelles, comme aimer son prochain, ne pas dire du mal, respecter ses parents, etc., afin de l'aider a progresser et a devenir une meilleure personne? A mon sens, c'est le domaine le plus delaisse de nos jours. On voit trop souvent des gens faire des efforts pour manger super-kasher, alors que leur niveau dans le domaine des rapports aux autres laisse a desirer.
La troisieme question est la forme de la discussion. Il me semble plus efficace de parler du positif que du negatif. Plutot parler, dans le cas de la masturbation, de l'ideal juif de la vie sexuelle consacree par les liens du mariage, la grandeur de la vie conjugale, plutot que des degats causes par la masturbation.