Conversation 6601 - Le Siddour du Rav Messas Zal
Est-ce que le livre de prières rédigé par le rav משאש זצ"ל suit vraiment les usages marocains ancestraux, ou est-il une sorte de Ich Massliah amélioré? (C'est à dire groso modo un critique des autres livres de prière?) כל טוב
Il n'y a absolument aucun rapport entre le Ich matsliah et le Vezarah Hachemech. No ameliore ni pas, il y tellement de difference entre les deux ne serait ce qu'au niveau de la version du texte.
Ce dernier ramene la tradition Marocaine tout simplement. C'est d'ailleurs le siddour que j'utilise en general.
A l'avenir, n'ecrivez pas avec les lettres hebraiques que pas tout le monde peut lire sur leur ordinateur.
J'ai juste oublié un détail dans la question 6590: le titre du livre dont je parlais (au cas où vous ne l'auriez pas compris, ce qui m'étonnerait): Il s'agit du livre וזרח השמש. Moralité: avant d'envoyer une question, il faut la relire!!!
bien entendu, d'ailleurs c'est deja clair avec le titre.
La moralite est aussi pour nous au moment d'enregistrer la reponse. :-)
Je suis depuis peu, sur les conseils d'un ami, un nouveau visiteur de votre site, qui mérite félicitations et encouragements.
Ma question est en fait une réflexion suggérée par la question 6601.
Je suis en effet étonné que vous n'ayez pas réagi à la phrase qui sous-entend que le Ich Matslia'h ne serait qu'une critique des autres livres de prières. D''une part, ilme semble que c'est réduire le travail de son auteur à une espèce de règlement de compte mesquin; d'autre part, à notre époque où tout le monde ne comprend pas l'hébreu, particulièrement en diaspora, il n'est pas inutile de pouvoir au moins prononcer des mots et des phrases dans nos prières qui aient un minimum de sens, en accord avec la grammaire hébraïque et l'idée que ces mots sont censés traduire.
Merci de votre réponse.
La definition de mesquin est tout a fait inapropri au sujet.
Le Ich Matsliah est defini par son auteur lui meme comme un livre de priere qui prime la grammaire. La consequence presque automatique est d;avoir des differences entre la grammaire et la tradition. Le Ich Matsliah a opte pour la grammaire, c'est tout et ce n'est pas rien.
La tradition litturgiques a ses bases qui ne sont pas toujours celle de la grammaire, de meme que le poete peut laisser un point grammaticale afin de favoriser une idee importante et une rime fondamentale dans le texte.
Cela n'indispose pas les personnes a utiliser l'un ou l'autre, mais il faut connaitre la difference entre les deux.
Vous pourrez en lire plus dans differentes reponses concernant le siddour ich matsliah. Recherchez selon ce mot cle.
Bonjour Rav,
ma question sur le Siddour Ich Maslia'h est toujours en cours de réponse.
Est-ce normal ? Vous l'avez apparemment prise en compte depuis quelque temps déjà, semble-t-il.
c'est fait.
Merci pour votre réponse à la 12383.
Je partage pour l'essentiel votre opinion et comme vous l'avez dit : "Cela n'indispose pas les personnes a utiliser l'un ou l'autre, mais il faut connaitre la difference entre les deux."
En fait mon intervention concernait plutôt le fait de passer sous silence une accusation. Cependant en consultant les différentes réponses du site, comme vous me l'avez conseillé, j'ai vu que vous aviez déjà réagi en ce sens. (d'ailleurs je ne savais pas que le sujet déchaînait autant les passions !).
Je voudrais juste rajouter ceci. Le thème qui se dégage de ce que j'ai lu sur le site, c'est le respect de la tradition. En dehors des annotations qui figurent dans le Ich Matsliah commentant que tel est le Minhag tunisien, le Rav Mazouz précise à de nombreuses reprises dans ses cours (dont j'ai écouté les K7) que la modification qu'il préconise, il la tient de son père. Son souci est donc bien de se conformer à la tradition.
Est-ce vraiment gênant si l'on n'est pas Tunisien ? (précision : je ne suis pas Tunisien). La réponse est sûrement oui. J'aimerais cependant vous livrer les réflexions suivantes qui n'engagent que moi.
Il me semble que les modifications préconisées (et non pas imposées) par le Rav Mazouz ne font pas nécessairement référence à la transmission des textes traditionnels, mais aussi à des erreurs d'imprimeurs.
J'ai personnellement trouvé certaines de ces modifications dans un vieux Siddour (pourtant c'est une édition "Livourno") ainsi que dans un Mahzor des fêtes.
Par ailleurs, à quelle tradition rattacher les personnes en quête du "bon Siddour" qui sont souvent de nos jours des Ba'alé Téchouva, dont le père, voire même le grand-père, ne fréquentant pas la synagogue, n'utilisaient aucun livre.
Peut-être même faut-il commencer par s'identifier à l'une des deux grandes Traditions, achkénazes et séfarades. Sur ce point, les virulents détracteurs du Ich Masliah devraient au moins reconnaître à ce livre le mérite d'éviter d'adopter un certain nombre de traditions ashkénazes reprises dans des Siddourim séfarades.
Pour terminer (enfin !), il me semble avoir vu dans les dernières éditions du Pata'h Eliahou (l'un des plus utilisés en France) certains changements figurant dans le Ich Matsliah. C'est peut-être la preuve que l'on peut être constructif.
Kol Touv.
Merci de votre message, je ne peux réagir sur les derniers points que je n'ai pas verifié, mais de manière générale chacun doit garder sa tradition.