Conversation 70198 - Nida post mariage
Bonjour tout d abord kol akavod pour ce site genial
on dit que le femme est nida le lendemain de son mariage et c est pour cela que nous faisons les 7 berahot, pour consoler le couple nouvellement marie de ne pas pouvoir se toucher. or rend nida la femme uniquement le saignement provenant de l uterus. ceci excluant le dechirement de l hymen.
comment expliquez vous ceci?
Bonjour
Le postulat est faux.
Une femme n'est pas nidda, le lendemain de son mariage. Elle n'est nidda qu'apres la premiere relation - qui n'a pas tjrs lieu la nuit de noce.
je peux vous demander à quoi il est dû?
est ce de peur que la femme qui saigne ne reconnaisse pas sa tache?
ou alors à l époque ou ce décret a été sorti ils ne savaient pas où se situait l hymen?
Oui, vous avez raison. cela releve d'un decret d'ordre rabbinique
Sincerement
Benjamin
Bonjour tout d abord kol akavod pour ce site genial
on dit que le femme est nida le lendemain de son mariage et c est pour cela que nous faisons les 7 berahot, pour consoler le couple nouvellement marie de ne pas pouvoir se toucher. or rend nida la femme uniquement le saignement provenant de l uterus. ceci excluant le dechirement de l hymen.
comment expliquez vous ceci?
Benjamin Sznajder
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Bonjour
Le postulat est faux.
Une femme n'est pas nidda, le lendemain de son mariage. Elle n'est nidda qu'apres la premiere relation - qui n'a pas tjrs lieu la nuit de noce.
Alors si ce postulat est faux, prenons le votre. La femme est nida après sa première relation? pourquoi? parce qu elle a un saignement? ok mais il provient du déchirement de l hymen et non de l utérus. or d après un autre postulat qui celui la est vrai, ne rend nida la femme uniquement le saignement provenant de l’utérus.
A l'epoque, nos sages savaient très bien où se situe l'hymen et que le saignement de celui ci ne rendait pas, à lui seul , niddah.
Le sang hyménal a été considéré comme niddah pour deux raisons possibles:
la première est qu'il existe toujours la possibilité qu'au sang hyménal qui ne rend pas niddah , se soit mélé une goutte de sang utérin rendant niddah. Or il est impossible de pouvoir faire la différence entre les deux types de sangs surtout si il est question d'une certaine quantité d'un type et d'une seule goutte de l'autre. Le fait que ce sang soit sorti durant l'acte cause également le problème que la femme ne aput pas savoir si l'éventuel sang impur est sorti avec une sensation (ce qui la rend nidda , même pour une seule goutte de sang) puisque l'acte sexuel oblivie la sensation de la perte de sang.
La deuxième explication a pour source la michna Niddah où nous voyons déjà le débat entre Hillel et Chamai qui essayent de délimiter combien de temps après le mariage (soit le premier rapport) la kallah reste permise à son mari (ce qui prouve bien qu'ils sont conscient que la déchirure de l'hymen en elle même ne rend pas niddah). Selon l'age de la kallah et son evolution sexuelle , Hillel et Chamai donnent au jeune couple une période étant au maximum "jusqu'a ce que la plaie se soit résorbée" et au minimum "le premier rapport uniquement" Le Roch expique que de nos jours nous ne savons plus exactement quels sont les définitions exactes de chaque femme et donc nous allons selon l'avis le plus stricte, qui est celui de la première relation uniquement (sans compter sur le fait que de nos jours les jeunes femmes se mariant sont mures sexuellement et rentrent automatiquement dans le groupe pour lequel l'avis est le plus strict).
Dans des cas spécifiques où la mariée n'a plus d'hymen (divorcée, veuve), elle ne devient pas niddah après le premier rapport. Dans le cas ou l'hymen a été retiré médicalement, il faut poser une question à un rav afin de savoir si le couple sera permis ou non après leur première nuit ensemble.