Conversation 7033 - Reflexions sur le kadich

Anonyme
Mercredi 28 mai 2003 - 23:00

Cher Rav ,

Eyant perdus un etre proche , j'aimerais comprendre les points suivants:
1. Quel est la vrais sinification du Kadish et quel est son rapport avec le deuil [ que des louanges de Dieu !!!] ?
2. Pourquoi le nom d'Hachem n'apparait pas dans le Kadich?
3. D'ou apprent t'on et comment avoir la Emouna de la resurection des morts [ mehaye ha metims ?] . Je pensse qu'une reponse convaincante a ce sujet est la vrais reponse a toute nos peurs et nos anguoisse fasse a la mort !
Un grand merci d'avance !
Hag Sameah

Rav S.D. Botshko
Jeudi 12 juin 2003 - 23:00

Qui est au centre de l'univers? D-ieu ou l'homme?
Dans une pensée sans Dieu, chacun est le centre de l'univers. En effet, il vit un temps. Avant, pour lui, il n'y avait rien. Après, pour lui, il n'y aura rien.
La mort est désespérante, non seulement parcequ'elle représente la fin, mais parcequ'elle montre que tout n'était que vanité.

Dans un monde avec D-ieu, tout s'inscrit dans l'Eternité. La vie a un sens, c'est à dire une direction. Chaque individu, s'il vit selon la volonté de Hachem, participe pour une part, certes petite, mais éternelle, à la construction de l'univers. Rien ne commence avec nous, mais rien ne finit avec nous.

Comprendre cela, c'est comprendre qu'un homme ce n'est pas seulement un corps, mais c'est une réalité spirituelle, qui elle est éternelle. Aussi, la mort n'est pas effrayante. Pour autant que l'on a fait quelque chose de sa vie, que l'on peut regarder avec fierté sur son passé, paarcequ'il est émaillé de bonnes actions, alors son passé n'est pas passé. Il se poursuit audelà de notre mort.

Ainsi l'homme est doublement éternel. D'une part, par son âme qui ne meurt pas et d'autre part par ce qu'il a entrepris. La mort d'un méchant est un drame, parceque c'est la fin. Aurait-il vécu encore qu'il aurait peut être fait Techouva. Maintenant sa rédemption va être très dificile. La mort d'un Tsaddik est rappelée dans la joie. Ils ne sont pas morts, mais ils vivent autrement.

Le Kaddich exprime l'idée de la centralité de D-ieu dans ce monde. C'est cette valeur qu'il faut acquérir pour continuer avec optimisme après la disparition d'un être cher.

Dans certains versions du Kadich, en particulier celui prononcé par les endeuillés après l'enterrement ainsi que celui qui est dit lors d'une fête de fin d'études d'un traité du Talmud, il est explicitement mentionné la résurrection des morts.

C'est une prière fondamentale est populaire. Ceci explique qu'il ait été rédigé en araméen, langue populaire à l'époque du Talmud.

Qu'Hachem vous envoie la consolation!

P.S. Mond grand père, le Rav Eliyahou Botschko zal a écrit un article sur le Kadich qui a été publié dans le Kol Méhékham N° 11. Je pourrais vous faire parvenir ce textge par mail si vous le désirez. (le texte est en hébreu)