Conversation 7439 - Date d'expiration d'une benediction
Shalom,
Je ne porte pas de kippa au travail. J'y amène une bouteille d'eau. Avant de partir de chez moi, je l'ouvre, fais la braha chéakol et en bois un peu. Ainsi je n'ai plus besoin de faire la bénédicition pendant le travail devant des collègues: je vous assure que cela pose des problèmes! Ma question est: combien de temps la braha est valable. Par exemple, si je rentre à midi et que je veuille utiliser cette bouteille, dois-encore faire la braha ou c'est levatala?
Bien à vous
La Berakha faite en avance ne peut sevir que si on reste au m^me endroit. Mais dès que l'on doit sortir, ou si l'on a dù aller au toilettes il faut refaire la Berakha.
Si vous n'avez vraiment pas la possibilité de mettre la Kipa, vous pouvez soit dire la Berakha en français, soit penser la Berakha en hébreu.
Suite à la question 7439 intitulé : date d'expiration d'une bénédiction, vous dites qu'aller aux toilettes constitue une interruption et qu'il faut donc refaire la berakha en revenant boire de l'eau, néanmoins le BEN ICH HAI ZAL Bamidbar 1ère année paracha beaalotekha halakha 8 dit qu'aller aux toilettes n'est pas une interruption et qu'on peut continuer à manger sans refaire la berakha (il parle d'une interruption pendant le repas, est-ce le même cas pour l'eau?), le YALKOUT YOSSEF recommande lui de ne pas refaire la berakha après avoir été aux toilettes pour continuer à consommer des fruits par exemple, même s'il précise que certains décisionnaires sont d'avis qu'il faut la refaire.
Alors quelle conduite adopter : le principe que l'on ne refait pas de berakha en cas de doute ou faire autrement?
Vous faites avec raison la distinction entre un repas où le minhag est d ne pas refaire la Berakha et le fait de manger des fruits ou de l'eau où le le fait d'aller aux toilettes consistent une interruption.
La raison de la différence tient du fait que celui qui quitte un repas doit revenir à l'endroit du repas pour faire le Birkat Hamazon. Aussi, le fait de quitter ne consiste pas une interruption, tandis que pour des fruits et des boissons, le fait de changer de lieu constitue une interruption. La plupart des décisionnaires pensent que le fait d'aller aux toilettes est une interruption puisque l'on ne peut pas manger aux toilettes.
Il est vrai que le Yalkout Yossef rapporte l'opinion qui pense que même si l'on va aux toilettes il ne faut pas refaire la bénédiction, mais lui-m^me affirme que l'opinion dominante est de refaire la Berakha puisqu'il dit et je cite:
"et celui qui ne fait pas la bénédiction a sur qui s'apuyer".
En pratique, je ne peux évidemment pas trancher, mais il me semble qu'il faut refaire la bénédiction puisque c'est l'opinion du Choulh'an Aroukh lui-même.(Chapitre 178. Pour lui, le fait m^me de changer de pièce dans l'appartement implique une interruption) C'est aussi l'opinion du Michna Beroura et du Rav Lévi dans son livre Birkat Hachem chap. 11, par 11)
Par contre, si l'on mange en groupe, le Rav Ovadia tranche que dans ce cas là il n'est pas nécessaire de refaire la Berakha lorsque l'on revient des toilettes.
Suite a la 7822
Chalom,
Le fait de mettre des tefilin au milieu d un repas sans pain constitue t il une interruption pour la berakha richona?
Quand vous dites que le fait de manger en groupe nous exempte de redire la berakha, vous parlez d un.repas avec du Pain non? Car sinon quelle est la différence avec si on ne mange pas en groupe. En outre le mot groupe implique t il 3 personnes ou moins?
Merci de ces précisions.
Non le fait de mettre les Tefilin ne constituent pas une interruption
Non d'un repas sans pain
S'il y a du pain, de toute façon il ne faut pas refaire la berakha
Cela implique trois personnes au moins