Conversation 932 - Prier pour la guérison d'un goy ?

Chalom,

Je tiens à m’excuser pour le retard de cette question mais les obligations du Tsibour etc..

1. Il est écrit dans le Talmud Guitim (61,A) « on rend visite un malade non-juif en même temps que l’on visite un malade juif pour des raisons de Darkei shalom ».

2. Le Rambam écrit dans les lois de Méla’him (11éme chapitre 12éme lois) : « nos sages ont instaurés le fait de rendre visite à des malades y compris non-juif… pour des raisons de Darkei chalom, n’est-il pas écrit Hachem est bon avec tous et sa miséricorde est pour toutes ses créatures. »

3. Ceci a été tranché comme hala’ha dans le Choul’han Arou’h (yorei Déa Siman 335 seif 9).

4. Le Graa de vilna dans ses remarques sur le Choul’han Arou’h souligne que ce qui est dit dans la braïta du Talmud cité ci dessus « en même temps qu’un malade juif », n’est pas forcément et on peut en fait visiter un malade non juif sans pour autant avoir à attendre la visite d’un juif, tout cela pour des raisons de Darkei Chalom.

5. La visite peut se faire à l’hopital même, une prière dans le language compris par le malade et son environnement pourra être enoncée à cette occasion ; ceci pourrait être par exemple « que l’Eternel tout puissant, roi du monde vous envoie la santé » et il me semble que ceci est préférable à une lecture de Téhilim peut-être mal interprétée.

6. Une lecture de Téhilim pourra être faite à la maison ou à la beth knesset pour la guérison de tous les malades d’Israêl où qu’ils se trouvent et y inclure une intention pour ce malade non juif qui vraissemblablement selon ce que je comprends ne le mérite pas.

7. De la même façon un prière peut être enoncée pour que la mal et la souffrance sous toutes ces formes ne se dévoilent plus au plus vite avec la proche venue du Mashi’ah.

Chana Tova.
Rav Zécharia Zermati.

Pas de problème.
Il me semble avoir répondu à une telle question sur le site il y ades siècles.
Dans le michebérakh, dans vos tefilot personnelles etc...