Conversation 12099 - D. pourvoit Il a tout le monde?
bonjour, je suis ce qu on appelle en general une hozeret bitchouva. mais il y a une question que je n ai jamais osé poser, vu que je me trouve toujours en compagnie de gens d un niveau assez avancé, et je me dis que ma question me fera passer pr une ignorante. Voila je voudrais savoir comment peut on dire ds le birkat amazon "hou noten lehem lehol bassar", alors qu il y a beaucoup de gens qui n ont pas la chance de pouvoir manger leur guise, aussi bien chez les juifs, mais egalement dans les pays defavorises. merci de votre reponse, kol akavod et hannouca sameah!
ps. je suis etudiante en litterature, si vous aviez besoin de qqun pr corriger les fautes d orthographes sur ce site, o combien nombreuses, je me porte volontaire...
Ge ne fé geainairaleman pas de fôtes d'aurtografe, mé ge crois ken maime ke votre ofre nou aintairaice. (Mais si je ne me trompe pas, il aurait fallu écrire d'orthographe, sans "s"? Non?).
Vous posez une très bonne question sur cette phrase du Birkat Hamazone.
Une réponse possible est la suivante. La terre produit assez de nourriture pour nourrir tous ses habitants. Ceux-ci ne sont pas assez solidaires pour partager plus ou moins équitablement les richesses de la planète. Ce n'est donc pas à D'ieu qu'il faut faire reproche de la faim dans le monde, mais à l'égoïsme des êtres humains.
On détruit et laisse pourrir dans les pays riches assez de nourriture pour nourrir de nombreux pays africains (et autres).
La Michna dit que "ein habaychan lomed", celui qui est timide ne peut étudier.
Posez donc vos questions, et ne croyez pas que tous ceux que vous considérez comme érudits ont toujours pensé à tout. Vous portez un regard neuf sur le judaisme, qui pourra l'éclairer d'un angle nouveau pour votre entourage. Faites les profiter de cette richesse potentielle.
Et continuez de nous en faire profiter nous aussi.
re D. pourvoit il a tout le monde? (suite de la question 12099)
en effet, vous avez (comme toujours) entierement raison, il n y a pas de s a "orthographe", mea culpa. a vrai dire, je connaissais deja la reponse que vous m avez donne, mais je ne la trouve pas suffisante. s il etait ecrit "hou noten lehem laolem", il n y aurait pas eu de probleme. mais la les termes sont tout autres. Selon le texte, c est a toute chair que D. pourvoit personnellement sa subsistance. ???
merci du temps que vous consacrerez a ma question et toutes mes condoleances pour votre papa.
Ma réponse a du retard, car j'ai voulu trouver le temps de concocter une réponse qui aurait pu vous satisafaire. Je n'ai malheureusement pas trouvé de meilleure réponse que la précédente.
Peut-être qu'un collègue ou un cheelanaute aura une meilleure réponse à nous proposer?
kvod arav, auriez vous, par le plus fortuit des hasards homis de repondre a ma question errante ?? (no 12128)
Je crois que c'est fait, dans les limites (très limitées) de mes connaisssances.
tentative de reponse tres personnel a lyora1 12594
"hou noten lehem lekhol bassar"
= il donne du pain à toute chair .Chaque etre humain à une constitution qui lui est propre et un rapport à la nourriture qui lui est personel. Ne dit t on pas qu'il faut trancher le pain qui nous donne le plus envie quand on fait motzi? Ainsi, chacun est rassasié à sa facon, avec lepain qui correspond le mieux à sa constitution; qu'il soit riche ou pauvre. A celui qui a pu se nourrir par la grace divine, on lui dit:" rend grace, reconait t'etre rassasié".
si lyora1, tu n'est pas rassasié par ton pain de chabbat, alors il faut changer de traiteur.(hahaha)
cher rav, si ma reponse vous convient , publier la, sinon, non.
Merci pour votre contribution.
merci a avivi pr sa reponse!
c est une question qui me pose probleme ds ma emouna, et ca m a aide a avoir une idee moins vague sur la question... merci beaucoup
C'est transmis!
Pourquoi dans le premier paragraphe du Bircat Hamazone (ainsi que dans divers passage des prières) affirme-t-on que Dieu subvient aux besoin de toutes les créatures. Actuellement cela est faux. Comment après s'être rassasié peut-on affirmer une chose pareille.
Pour la suite, je m'adresse sérieusement (et je vous prie de ne pas croire que je plaisante) mais par exemple, quand on fait sa prière journalière, que ce soit à la synagogue ou ailleurs, si dans la pièce d'à côté, où dans le bus qui passe devant le lieu de prière, il y ait des insectes (mouches ou abeilles ou autres) qui sont bloqués derrière les vitres, et qui ne peuvent rien faire d'autre (sinon buter frénétiquement contre la vitre) que d'attendre à se déshydrater, comment peut-on cité les passages où les besoins des créatures sont pourvues. Pour éclairer ce qui précède, j'ajoute que la souffrance est identique chez toute créature. La soif et la faim chez un insecte, chez un âne, ou chez l'homme provoque les mêmes souffrances. A l'époque du Désert, il n'y avait pas de verre-obstacle, et les fenêtres vitrées n'existaient pas à l'époque du Temple. Je me demande si au temps de Machia'h toutes les fenêtres obstacles existeront.
Un Shalom à tous. Mischa
Votre indignation est louable et nous ne pouvons que la partager et affirmer qu'il faudra bien que vienne un temps ou cessera toute souffrance ; le rav Kook zatsal a écrit que même si toute souffrance était déjà bannie du monde tout entier et qu'il ne restait plus pour souffrir qu'un ver de terre se tortillant sous une pierre qui l'écrase, nous ne pourrons pas encore accepter de dire que la Guéoula est complète.
Mais nous ne sommes pas pour autant les juges et la mesure de la manière dont la Providence satisfait aux besoins de toutes les créatures : ce moucheron dont vous parlez et qui périra dans la chaleur sera nourriture de fourmis ou d'autres insectes et participera à sa manière inconsciente de la grande chaîne de la vie dont le seul véritable prédateur malveillant est l'homme.
Dieu a pourvu ce monde de connaissances et de richesses qui font que la faim dans le monde pourrait immédiatement être résolue. S'il n'y avaient pas les intérêts et les égoïsmes de ceux qui d'ailleurs sont souvent les plus proches des bénéficiaires présumés des largesses occidentales et qui les détournent à leur profit personnel.
Il faudrait que l'on cesse un jour d'accuser Dieu de ce dont nous sommes responsables - ce qui ne doit pas non plus nous empêcher de nous défendre par des vitres et des moustiquaires - voire par des moyens plus radicaux - des insectes qui pourraient rendre notre vie invivable.