Conversation 1505 - Qu'est ce qu'une femme "incorrecte"?
Dans le kitsour Choulh'ane Arouh' il est écrit qu'un mari dont la femme est une baalat meriba et qui n'a pas de tsinyout, c'est une mitsvah de la répudier.
- Pouvez-vous définir précisément ce qu'est une baalat meriba ?
- Pouvez-vous me dire si ne pas se couvrir la tête est un manque de tsniout?
- Le terme de mitsva est-il içi à prendre au sens littéral ? (est-ce une obligation ou une recommandation ?)
- Les deux conditions sont-elles cumulatives ?
Merci de me répondre aussi précisément que vous le pouvez.
Le terme "baalat meriva" peut etre traduit par "qui cherche la dispute". L'auteur du Kitsour Choulhane Aroukh n'a pas trouve ce terme dans le Talmud.
On trouve pour ce terme les descriptions suivantes: il s'agit d'une femme qui insulte son mari et ses parents, qui refuse de manger avec lui.
Cependant, l'opinion du Kitsour Choulhane Aroukh (dans ce cas comme dans beaucoup d'autres) que c'est une mitsva de divorcer n'est pas la plus repandue .
L'origine de cette loi est dans la Michna, mais de nombreux decisionnaires ont deja ecrit que l'on n'etait pas oblige de l'appliquer aujourd'hui. C'est entre autre parce que l'on peut comprendre ce que dit la Michna comme un droit qu'a le mari de divorcer si sa femme ne respecte pas certaines lois de pudeur, mais ca n'est pas veritablement une obligation (certains y voient une obligation).
Bien que la Halaha exige qu'une femme mariee se couvre les cheveux, la majorite des tribunaux rabbiniques ne donneront pas raison a un mari exigeant le divorce pour cette raison.
Si vous avez un probleme personnel dans votre vie de couple, tentez tout d'abord de regler votre probleme a l'amiable.
Parlez avec votre epouse, verifiez quelle est VOTRE part de responsabilite.
Ceci dit, j'espere bien entendu que vous n'avez pose la question que pour mieux comprendre ce que vous avez etudie. Si c'est le cas, sachez qu'il existe des livres plus a la page que le Kitsour Choulhane Aroukh pour etudier la Halakha.
References: Chout HaMaarcham, 7, 32; Yabya Omer tome 3, E. H. 21.