Conversation 15386 - Mon ptit ptit ptit filleul

Vous pressentez bien qu'il y a un problème.
En effet, je ne vous l'apprend sans doute pas, mais je l'indique à toutes fins utiles, les obligations du parrain et de la marraine sont: 1) d'instruire l'enfant de ses devoirs religieux, si les parents négligent de le faire ou viennent à mourir; 2) de veiller, s'il est nécessaire, à ce qu'il accomplisse les promesses de son Baptême.
Difficile donc d'envisager un statut de parrain laïc.
Cela ne vous empêche de garder des relations d'affection à l'égard de l'enfant, d'une espèce d'oncle ou grand frère ou grand père selon les écarts d'âge, tout en sachant qu'il est préférable de limiter les relations avec l'ancien entourage.
Une "conversion" prend beaucoup de temps, avant et après le "jour J" et peut-être même surtout après. C'est un choc identitaire profond et il faut retrouver stabilité et sérénité. Tout ce qui est de nature à mettre en péril cet équilibre est donc problématique. A chacun de mettre au point son propre dosage, sachant qu'il ne s'agit pas seulement de questions de foi ou de pratique, mais plus fondamentalement de l'identité de la personne qui subit une mutation encore plus complexe que les baalé téchouva.

Mon vaisseau interplanétaire ayant rencontré votre question qui errait dans le silence éternel des espaces infinis qui effrayait tant Pascal, je l'ai recueillie et réconfortée avant de la remettre en circulation.