Conversation 16195 - Perruques boudhistes
Bonjour
Suite aux remous provoqués par l'origine asiatiques des cheveux de certaines perruques, vous serait il possible de nous expliquer globalement de quoi il retourne, nous indiquer les marques incriminées, et la conduite à tenir si on est en possession de l'une d'entre elles?
D'autre part, quelle serait la conduite à tenir en houts laarets, compte tenu que les femmes travaillent et qu'il n'est pas toujours admis qu'elles viennent travailler avec chapeau ou foulards?
d'avance merci pour vos eclaircissements et votre aide
chabbath chalom
rachel
Allez sur le lien:
http://www.techauvot.com/viewtopic.php?p=694
Vous aurez déjà plus de renseignements.
Suite au psak de Rav Eliachiv concernant les perruques venant d'Inde...
Que doit on en penser?
Que doit on faire avec les anciennes?
Faut il faire verifier, faut il les bruler s'il s'avere qu'elles proviennent de l'avoda zara?
Que faire en cas de doute?
Merci d'avance de votre reponse
J'ai fait une premiere vérification à ce sujet aupres de certains rabbanim et rabbaniot. C'est en effet un problème insoluble (tant que le psak reste celui ci, ce qui est apparemment la situation).
Le Rav Elyachiv a fait une vérifiaction approfondie sur le sujet et a envoyé des personnes sur place. Les cheveux sont le fruit d'idolâtrie, il est donc interdit d'en profiter. Meme 1 cheveu de cette provenance dans toute la perruque l'interdit totalement.
La conséquence aux Etats- Unis par exemple: Les femmes se couvrent avec des foulards, ont mis les perruques de côté. Le nombre de perruques synthétiques (a 100%) vendu est tel qu'il a été vendu en 3 semaines ce qui se vend en1 an!
C'est tout ce que je peux dire pour l'instant.
Chalom à tous les Rabbanim,
Une rumeur se propage actuellement en France selon laquelle les perruques sont fabriquées avec des cheveux provenant d'Inde et servant à la avoda zara, ce qui entraine de facto l'interdiction de la porter.
J'aurais aimé connaitre votre position sur le sujet, savoir si cette rumeur est vraie, et si oui comment faire pour les femmes qui travaillent dans un milieu goy et pour qui il est absolument impossible de travailler en chapeau ou bonnet. Ce problème, s'il est réel, concerne t'il toutes les perruques ou certaines marques seulement?
Merci d'avance pour votre réponse et pour votre admirable travail.
Cette rumeur est totallement vraieet il y a eu un Psak du Badats (tribunal religieux) a ce sujet, disant que les perruques proviennent de cheveux d'homme qui se les laissent pousser et se les coupent EN L'HONNEUR DE LEUR AVODA ZARA ce qui rend ces cheveux automatiquement interdit (et meme d'en profiter, c'est a dire que quelqu'un qui aurrai une telle perruque ne peut que la bruler).
Le Psak n'a ete ecrit que sur les perruques faites de cheveux naturels (et meme celle dont la marque n'est pas "indienne" il y a des problemes) mais il est encore possible de porter (pour les poskim qui le permettent) des perruques faitent de cheveux synthetiques.
Beatslaha!!
Il est question que les perruques à cheveux naturels ne soient plus cacher.
Est-ce vrai?
Voir question 16293.
suite a la question 16293
Il faut peut etre rajouter le psak du rav Mordehai Eliahou qui permet de porter ces perruques venu d'Inde pour deux raisons:
1- le coupage des cheveux ne ce fait pas en face des idoles mais avant qu'ils rentrent dans la salle ou ce trouve les idoles car le poil "derange" leurs idoles.
2- Si c'etait vraiment pour donner aux idoles, ils n'auraient jamais pu les reprendre pour les vendre.
(J'ai entendu ce psak par l'un de ces eleves et annonce aussi a la radio)
Vu qu'il n'y a pas d'idoles dans le bouddhisme puisqu'il ne s'agit pas d'une religion mais d'une philosophie ou "sagesse de vie", d'ailleurs plutôt athée, le titre n'est pour une fois pas approprié. Il s'agit sans doute plutôt de rites hindouistes.
Je ne puis certainement pas discuter un psaq du rav Eliahou, mais je peux du moins énoncer des sujets de reflexion.
1. Il n'est pas vraiment nécessaire que la coupe ait été faite en présence de l'idole. Il suffit qu'elle ait été explicitement faite en son honneur. De même que par exemple des vignes ou des bouteilles de vin "bénies" par un prêtre.
2. Ce point n'est absolument pas probant. Le fait que dans le culte hébraïque on ne puisse pas "reprendre" quelque chose qui a été voué au temple ne signifie pas qu'il en soit ainsi dans toutes les religions.
De plus, si ces cheveux ne sont pas brûlés sur place, il peuvent être récupérés par des "profiteurs impies" qui ne respectent pas les principes de la religion hindouiste et revendus par eux. Cela ne les rend pas permis.
De plus, ce n'est pas seulement ce qui a été voué mais tout ce qui a fait partie d'un culte idolâtre qui est interdit autant à l'usage qu'au profit.
C'est un exemple de plus qui démontre à quel point il serait préférable que les grands rabbanim se consultent avant d'édicter chacun de son côté des psaqim contradictoires qui laissent le public incertain et désorienté.
En ce qui me concerne, et sauf le respect de tous, il y a un Grand Rabbinat en Israël et c'est à lui que revient le privilège et la responsabilité de dire la halakha. Les autres ne devraient se prononcer que pour donner un avis autorisé (havat daat).
Bonjour
J'ai entendu dire qu'une premiere liste de peruques interdites, et une autre, de peruques tolerées, etait sortie
Seulement, j'habite en province, et je n'ai pas reussi à me la procurer
Vous serait il possible de la publier sur le site, afin que je sache quel est le statut des perruques que je possede?
D'avance merci pour votre aide
Kol touv
Rachel67
Allez sur le lien:
http://www.techouvot.com/viewtopic.php?p=694
Vous aurez plus de détails.
A propos de la question 16293:
un birour halahique extremement interessant sur la question est disponible sur http://col.org.il/chaim_test/print_news.asp?5109
La question est loin d'etre aussi simple qu'il n'y parait et le Issour de ces perruques pas du tout aussi évident que ca.
Plutot que d'etre balloté entre ce que dit tel rav ou tel rav, lisez ce birour, il raméne toutes les références halahiques (rambam, tour, gmara etc...) et permet d'acquérir une solide connaissance du sujet, que l'on partage ou non les avis de l'auteur (en l'occurence Rav Volpo).
Voudriez-vous dire qu'il faudrait choisir entre étudier les avis et décisions de tous les rabbanim (ballotté d'un rav à l'autre) il faudrait se contenter d'une seule étude qui les remplacerait toutes ?
Il faut se dire aussi que le rav Elyashiv doit avoir entendu parler de ces sources de la guémara, du Rambam et du Tour... et qu'il n'est pas le dernier des élèves du Beit Hamidrash...
Nous savons bien que les choses ne sont pas "aussi simples" : en particulier il faudrait pouvoir faire un birour statistiquement valable des intentions des pèlerins quant ils font l'offrande de leur chevelure, cette intention ayant une influence déterminante. En attendant ce birour, non pas des attendus théoriques de la question mais de la réalité pratique, étant donné qu'il s'agit d'un interdit de la Thora, le safeq (doute) joue dans le sens de l'abstention (safeq déOrayta léha'hmir).
Cette enquête est en cours.
Merci en tous cas pour la référence (pour les candidats à suivre le lien, le texte est en hébreu et il y en a six pages).
Pour les non-initiés, le "col" de "col.org" signifie Chabad on Line, le rav Volpo étant le rav de la synagogue de Habad à Kiryat Gat et chef du Kolel Zikhron Yéhossef à Jérusalem.
(Le ton de cette question me fait à nouveau me poser la question : pourquoi les gens de Habad - pas leurs maîtres - donnent-ils toujours l'impression qu'en dehors d'eux il n'y a ni sagesse ni connaissance ni salut ?)
Bien que j'ai le plus grand respect pour les Rabbanim ayant édité le psak concernant les perruques je pense qu'on est en droit de se poser certaines questions et en particulier celle de savoir pourquoi maintenant?
Les perruques naturelles existent sur le marché depuis des dixaines d'années. depuis quelques années le marché s'est developpe et on trouve toutes sortes de perruques faites à la main avec ou sans crane blanc avec du cheveu europeen asiatique .. c'est devenu un vrai business certes mais l'utilisation des cheveux naturels est loin d'être une nouveauté . Pendant toutes ces années on n'a rien trouvé à redire tout en connaissant l'origine des cheveux et tout à coup ça devient assour???(Je ne parle evidemment pas des Rabbanim qui ont toujours interdit le port de la perruque )
Le Rav Elkouby dit que les cheveux ne venant pas d'Inde posent ausi problème: de quel problème s'agit il?
Pour terminer, de très grandes sommités rabbiniques ont autorisé et même conseillé le port de la perruque et bien que "l'erreur soit humaine", je n'arrive pas à croire qu'autant de gens se soient fait avoir!!!
Vous savez, le problème tient au fait que les rabbanim sont savants mais pas omniscients.
Si vous lisez l'anglais, suivez le lien que j'ai indiqué dans ma réponse à la question 16405.
je suis tres choque comment vous parler sur le rav mordhai eliaou chelita un peu de respect.
et tout cas l avis du rav eliaou et claire meme les perruque d inde sont permise .
c est vrai que le grand rabinat a sa place dans les psakim mais que faire sils n ont pas fait de psak les grand rabbin d israel !
on entend que des bruits,et des rumeurs ?
il y a des femmes qui on enleve leur perruque sans mettre de kisoui.
pour un grand rabbinat il faudrait agir vite et cest pour cela le rav eliaou a agit et je pense qu il a sa place dans les psakim puisque lui meme etait grand rabbin d israel il y a 20 ans .
en plus les grand rabanim non pas a se consulter avant de rendre leurs psakim chaque rav est possek pour sa kehila.
est ce que les aharonime je consulter avant de faire leurs psakim souvent contradictoire.non.
chabat chalom
Je ne crois pas avoir manqué de respect, Halila, au rav Eliahou ! J'ai dit au contraire que je ne pouvais en aucune façon discuter un psaq émanant de lui, et je le répète le plus sérieusement du monde. Qu'allez-vous donc chercher ?
N'ayant pas eu connaissance des attendus de son psaq, je ne sais pas quels sont ses arguments et il est permis de s'interroger, en précisant des points de repère.
Il faut aussi rappeler que le rav Eliashiv n'est pas exactement n'importe qui non plus et que la décision du rav Eliahou, si elle peut avoir autorité dans les milieux des Edoth Hamizrah et de certains Séfaradim qui s'y rattachent ne fait pas autorité pour les Ashkénazim.
Le fait que les rabbanim donnent un psaq pour leur communauté reste valable. Mais lorsqu'il s'agit de psaqim qui dépassent les limites d'une qéhila, cette situation qui prévalait surtout pour des raisons pratiques et pas forcément pour des raisons de principe devrait - progressivement - évoluer vers une plus grande concertation.
Que cela aboutira finalement, nous en avons la certitude puisque nous saons que le Sanhédrin sera rétabli.
bonjour rav simsovic
pourquoi dite-vous que chez les boudhiste il n'y a pas d'idole ?
Alors qu'il y a chez eux le boudah en idole et ils se prosterne devant lui et lui apporte des offrandes.
Je connais des gens qui sont boudhiste et qui se prosterne devant boudah avant leur leur prieres et exercices philo et autre .
Bonne journée
La statue est la représentation d'un homme, pas d'une divinité. Ils ne le considèrent pas comme un dieu incarné. Le "rite" bouddhiste comporte effectivement une discipline et des exercices, mais ce n'est pas un culte à proprement parler.
suite a la 16195
je crois qu'il y a un grand malentendu ..
ce que le Rav Mordechai Elhyaou chelita permettait ainsi que le Rav Eliachiv chelita etait base sur une donnee de l'epoque qui s'est avere inexacte apres verificarion sur place.effectivement apres avoir consulte un des plus grands specialistes de sectes indous .ces denieres etaient :
a- les femmes ne coupent pas les cheveux pour le avoda zara mais pour pouvoir entrer dans leur temple .
b- ceci se faisait a l'exterieur de ce dernier.
il s'est avere que sur ces 2 points cela etait faux .donc il n'y a pas de mahloket entrere le rav eliachiv et le rav mordechai elyahou simplement les donnes ont changes apres verification en Inde ..
pour qoi dites - vous que seul le rabbinat est mandate pour donner la halacha. au crontraire ceux sont les grands decisionnaires a le faire si ils travaillent pour ce dernier comme cela etait le cas pour le rav obadia le rav elyahou ou le rav elyachiv tant mieux sinon c'est au plus competent a le faire comme c'etait entre autre le cas du rav auerbach ztsal qui n'a jamais travaille pour la rabanouth ?
merci
a. pour le détails, ce ne sont pas seulement des femmes mais aussi les hommes.
b. Il n'y a aucun malentendu.
c. ce que vous affirmez dans le dernier paragraphe est inexact, pour ne pas dire plus. En tout cas, ce que j'ai dit était un appel à l'unité, pas à la polémique.
Qu'arrive t'il a la 16333, ce serait intéressant d'avoir l'avis des rabbanim sur cet article trés complet sur les tenants et aboutissants halahiques du probléme des perruques !
Nous n'avons pas l'habitude de donner notre opinion sur les décisions rabbinques, ce que nous faisons est plutôt de les ramener en les expliquant.
Il y a déjà plusieurs articles plus ou moins longs sur le net (y compris celui ci) en les lisant vous pourrez comprendre le problème.
pourrai je avoir s'il vous plait une reponse a la question 16043?
sinon par rapport au probleme des peruques, comme hc, je reste perplexe sur le fait qu'aucun rav ne s'est posé la question avant...
en effet ce probleme a deja ete l'objet il ya plusieurs annees d'un documentaire sur la cinquieme, chaine francaise, c'est un phenomene connu si j'ose dire...
est ce que les rabanims outrés par le comportement impudique de certaines femmes mariees portant la peruque n'auraient ils pas cherché a faire courrir ce bruit...
on se demandait commenta notre epoque iletait possible de faire avoda zara, et voila qu'une des fautes pour laquelle on doit se faire tuer rejaillit chez ceux qui sont sensés representer la torah!!!
cela fait tres peur de sacvoir a quel point on est tombé.
ceux qui ne se couvrent pas la tete, font guilouy harayote et ceux qui se la couvrent font avoda zara...
C'est faux, les rabbanim ont conscience du problème depuis longtemps, jetez un coup d'oeil au lien:http:
//www.techouvot.com/viewtopic.php?p=694
16356
Les perruques hindoues ont en effet été permises jusqu'a peu, une enquete il y 20 ans a établi que les adeptes rasaient alors leurs cheveux a titre d'humilité, entretemps les masses ont évoluées ,ils ne savent pas tres bien pourquoi on coupe et beaucoup le font a titre d'offrande.Aujourd'hui des prieres sont faites pendant cette ceremonie,et les choses ont changées, le "mouvement"a été suivi.Tout cela fait que le statut Hilchatique n'est plus le meme qu'avant.
C'est pourquoi une enquête est en cours pour clarifier les choses autant que faire se peut. Etant donné que la religion hindoue est on ne peut plus polythéiste et idolâtre, les choses ne sont pas simples.
suite a l'affaire des perruques : LEs perruques sont interdites et en profiter aussi, donc on ne peut pas les vender, n'et-ce pas ?
Mais alors :
1/ Quelqu'un qui a fait fortune avec la vente de ces perruques...doit-il bruler la maison et tous les biens qu'il a achete avec l'argent ainsi gagne ?
2/ Mon amie a achete une perruque qui s'avere interdite. Elle a paye en 3 cheques, un seul a ete debite. Doit-elle continuer a payer la perruque (en ne faisant pas opposition aux autres cheques) ? Si oui, de toute facon cet argent est interdit pour le vendeur qui ne pepuit plus rien en faire, non ?
1. Surtout pas!!!
2. De nombreuz rabbanim de toutes les tendances confondus (le Rav Neuvirt...), n'interdisnt aucune perruque.
Demandez a votre Rav quoi faire.
Chèrs Rabbanims,
Toujours concernant la perruque,
Le Rav habbad de ma ville m'a informé avoir reçu 2 fax de New york ce vendredi disans que Le problème de avoda zara n'était que pur invention de la part de 2 Israeliens qui ont voulu monopoliser le marché des perruques car ils avaient une affaire avec des cheveux de hongris.
Il m'a aussi dit que de toutes façon la force de la avoda zara n'existait plus aujourd'hui et que donc cela ne portait pas à conséquence sur notre spiritualité.
Qu'en est-il dans le monde ortodoxe non habbad ? avez vous les mêmes échos et les mêmes conclusions ?????
En vous remerciant. Chalom
Il se trouve "meet hacham" que justement hier mon cousin m'a montre sur internet un site goy qui montrait tout le ceremonial de la cette avoda zara et qui disait que la majorite des perruques dans le monde provennait de la bas. Je reppete que ceci est un site goy et je vous en communique l'addresse:
indes-nepal-tibets.net/cheveux.html
Bien entendu il est interdit de dir du Lachon Hara sur les femmes qui continuent a porter la perruque avec l'autorrisation de tel ou tel rabbin, mais nous avons l'habbitude dans la hallaha de dire :"dans le doute abstient toi" et doublement quand il s'agit d'un doute sur un peche de Avoda zara. Il est donc recommende d'attendre que les choses deviennent plus claire dans quelques temps.
Je voudrai juste rajouter que habbitant dans un ychouv ou se trouve plus de 500 familles Haridiotes, j'ai vu que toutes femmes ne portent plus la perruque, et je peut vous affirmer que avec le prix des perruques si ces femmes n'avaient pas recus la comfirmation de plusieurs grands rabbanim, elles n'auraient pas si facilement enlever leurs perruques.
Kol Israel Kedochim! Hazak Oubarouh!!
Concernant le problème des perrruques venant d'Inde : Un Psak-Halaha les autorisant "milehathila" a été rendu par le Rav Reitport, Dayan au Beth Din Tsedek de Crown Heights et Roch Kollel de Boro Park. Il considère que ces perruques ne sont pas tikrovet Avoda Zara et détaille tous les tenants et aboutissants de la question sur sa responsa de 22 pages : http://www.col.org.il/chaim_test/Reitport.pdf
Les membres de sa communauté peuvent suivre son avis. Et tout le monde peut lire son argumentation.
Il n'est pas d'usage que des habitants d'une ville dont le rav a rendu un arrêt suivent publiquement l'avis d'un autre rav qui n'y habite pas.
Merci pour l'information.
(intuitivement, je dirais que s'il faut 22 pages pour démontrer que ces perruques sont permises, c'est que lékhatehila (ça veut dire a priori pour ceusses qui savent pas l'hébreu rabbinique) ce n'est pas évident.)
Bonjour Rav Simsovic
Vous mavez repondu à la question 16435 me disant :
"La statue est la représentation d'un homme, pas d'une divinité. Ils ne le considèrent pas comme un dieu incarné. Le "rite" bouddhiste comporte effectivement une discipline et des exercices, mais ce n'est pas un culte à proprement parler."
Bien que officiellement c'est une statu d'un homme et pas d'une divinité,il n'en n'est pourtant pas moins admis que pour ceux qui la pratique et je parle des gens issus du peuple, EUX le considerent comme un dieu donc comme une divinité incarné dans la reprensaton de la statu, et les gens embrasse cette statu pour beaucoup apportent des offrandes et la recouvre avec des feuilles d'or.
Il y a quelque temps avec des "amis" asiatique nous parlion un peu de religion et m'on presentez leur d-ieu sur une belle feuille encadré et c'etait boudah.
Cette "religion" et surtout en chine ,tibet , japon et en asie, le considerent comme un d-ieu et ce comporte avec la statut comme telle.
bonne journée
Vox populi...
Vous ne devez pas écrire comme un d-ieu même si c'en est un. Ce serait attribuer à une idole ou à une divinité étrangère un caractère de sainteté réservé à Dieu seul. Même en hébreu on écrit elohim aherim en toutes lettres et on brûle ou jette à la poubelle le document où cela s'est trouvé écrit sans aucune considération au fait que cela s'écrit de la même manière que le Nom saint.
Vous savez, j'entends encore aujourd'hui des Juifs parlant du baptême ou de la communion d'un fils. Il ne faut pas toujours se fier au vocabulaire des fidèles. Ils disent parfois des choses dans ce qu'ils croient plus ou moins être le vocabulaire de leurs interlocuteurs.
Il est vrai qu'il existe des statues et des accessoires qui font l'objet de vénération. Le havdil ben qodesh léhol ouven hatahor latamé, nous vénérons le sefer Thora, les téfiline, etc. Mais ce ne sont ni des reliques sacrées, ni des objets considérés comme possédant une sainteté intrinsèque, mais seulement la sainteté d'être les véhicules de réalisation du projet de sainteté : tachmishé qédoucha, et non tachmichim qédochim.
Parait-il qu'il circule une liste des perruques cachères;si oui pouvez-vous me la communiquer.
Merci.
Rentrer dans chiourim.com
A propoos des perruques, il s'avere que pour l'instant rien n'est clair a 100%, mais cela dit chaque femme suit son possek, et je pense que chacune le suit comme il se doit, et que l'intention est de faire Kidouch Achem. Vous ecrivez qu'il ne faut pas dire de lachone hara sur les femmes pratiquantes qui se couvrent la tete avec une perruque, mais pourquoi aurait-on idee d'en faire?
Si l'on ne doit pas en faire sur celles qui ne se couvrent pas la tete, celles qui se la couvrent a moitie, ou en laissant quelques centimetres de pointes ou a la racine, pourquoi en ferait-on sur celles qui se couvre toute la chevelure de telle maniere que pas un cheveu ne depasse? Le lachone hara est contre-indique de toute les manieres, et pourquoi perdre du temps? Les posskim ont etablit leurs psak din et l'on suit...ou pas. Cela dit, le probleme ne porte que sur les perruques en provenance d'Inde, et non sur le port de la perruque qui est, il faut le rappeler, le meilleur moyen de se couvrir la tete selon le rav Messas et le Rabbi de Loubavitch. Il est vraiment regrettable que le debat deborde,,,mais peut-etre etait-ce previsible. Que puisse le Machia'h nous sortir bien vite de cette obscurite, et que nous puissions-en attendant- voir tout cela du cote droit, celui du hessed.
c'est transmis.
Kvod Harabanim,
j'entends beaucoup de choses autour de moi au sujet des perruques d'inde...
Les avis des uns et des autres sont tres differents, certains parlent de les bruler, voire de les bruler et de se debarrasser ( pour les vendeuses de perruques) de tout ce qu'elles ont pu s'offrir avec l'argent gagné par le biais de ces peruques...
qu'en est-il exactement??
Un psak din a t-il était prononcé???
marci d'avance.
Je croyais que le sujet avait été traité exhaustivement sur le site... Plusieurs psaqim ont été édictés, y compris par le Beth Din de Habad pour interdire.
15029,16445 svp .merci
Le rav Benjamin David a répondu à la 15029. La 16445 n'est pas une question et nous avons déjà coupé en plus de quatre les cheveux des perruques.
Mais puisque la 15029 comporte une référence à mon humble avis sur l'alliance Mafsal Chinouy que vous souhaitez que je commente, je commenterai.
Il n'existe aucune alliance Mafdal-Chinouy. Ces deux partis coexistent au sein d'un même gouvernement, comme des partis religieux dont Chas, Yahadout Hathora et d'autres l'ont fait depuis la création de l'Etat. Si je voulais polémiquer, je demanderais si sacrifier la Thora pour obtenir des budgets de fonctionnement pour des institutions est plus cachère, mais en réalité c'est un faux problème.
Dès lors qu'on aborde une question à partir d'une pensée idéologique, il n'y a plus aucun moyen d'arriver à la vérité.
la 16445 svp si monsieyr simscovic ne veut pas y repondre est-ce qu'un autre rabbin peut le faire comme rav khan ou le rav boshco merci
Puisque vous insistez, je "réponds" mais je dois dire que vos propos sont aussi imprécis que votre manière d'orthographier les noms...
Et je continue à dire que la 16445 n'est pas une question.
Si le rav Kahn ou le Botschko veulent rajouter quelque chose, ils sont les très bien venus.
Au Rav Simsovic. Suite a la reponse de la question 16333.
Je parcours frequemment le site et lis vos reponses. Je ne partage pas toutes vos convictions, mais respecte les votre, ainsi que votre erudition. Sachant que vos reponses ont un impact qui agit sur le public, il me semble que votre responsabilite est accrue, car l'on vous lit, l'on medite, et l'on vous suit surement. C'est pour cela que je dois exprimer mon etonnement devant votre remarque sur les 'gens de 'Habad qui se croient...', bien entendu, on ne parle que des gens, non de leur maitre-bien que tous les jours, je tombe sur les mots du Rabbi qui etablissent clairement le lien indefectible qui l'unit a ses 'Hassidim, qu'il decrit comme etant ses emissaires(et l'emissaire ressemble a celui qui l'envoie,dit le Rabbi..meme si nous,Hassidim, nous savons que nous ne pouvons nous comparer)et surtout, ses enfants...enfin, de toute facon, il y aurai de quoi se defendre meme si vous ne pensiez pas attaquer, il s'agit tout de meme d'une appreciation generale et generalisee de l'ensemble des 'gens de 'Habad..' et meme s'il s'agissait d'un seul,et l'aspect non positif qui ressortait ensuite. Peu importe le fond, mais etant donne que les juifs doivent etre proches les uns des autres, je dois dire que ce genre de remarque, publique en outre,surtout provenant de quelqu'un comme vous, est peut-etre dommageable, car elle entraine forcement des apprioris, suivant le fond et la forme de votre -il est vrai- legere appreciation, mais somme toute assez explicite de vos pensees.
Permettez-moi de citer la petite histoire suivante:
'L'Admour Hazaken avait un Hassid, Reb Chimon Elyahou de Haslavitch, a propos duquel il a dit:'et de mes eleves plus encore'
C'est ainsi que cela arriva. Reb Chimon Elyahou de Haslavitch etait un homme qui aimait toutes les creatures. Lorsqu'il venait chez l'Admour Hazaken, il avait coutume de prendre les Hassidim et de se mettre a danser avec eux. Il ne pouvait pas supporter d'entendre du Lachon hara sur quelqu'un. Dans un tel cas, il disait:'Pourquoi commences-tu par le cote gauche? Commence par le cote droit! En quoi est-il responsable qu'on te montre ton propre mal?'. Un jour, l'Admour Hazaken etait assis seul dans la synagogue d'en haut..Tout a coup, il entendit le bruit d'une danse en bas, mais d'une veritable danse, il alla a la fenetre et vit que c'etait le Hassid Reb Chimon Elyahou qui dansait ainsi avec les Hassidim. Cela causa une grande joie a l'Admour Hazaken et c'est ainsi qu'il dit:'J'ai beaucoup recu de mes maitres, j'ai beaucoup recu de mes amis, et de mes eleves plus encore". J'espere que ces propos parle du coeur d'un Juif a un autre coeur de Juif.
bonne continuation, a bientot, Beezrat Achem.
Votre citation de ce que j'ai écrit est erronée et c'est très grave. Car là, vous déformez complètement mes propos ; j'ai écrit : "pourquoi les gens de Habad - pas leurs maîtres - donnent-ils toujours l'impression qu'en dehors d'eux il n'y a ni sagesse ni connaissance ni salut ?"
Je n'ai pas dit qu'ils le pensaient, je n'ai pas dit "qu'ils se croient" quoi que ce soit. J'ai parlé d'une impression, donc subjective, que ressentent fréquemment ceux qui ont avec "des gens de Habad" le type de discussion en question.
Cela dit, je vous remercie de vos remarques constructives. Mais elles posent un problème, car en effet, si je dois certainement travailler mes midoth pour progresser chaque jour, il reste que ma responsabilité est aussi engagée à l'égard du public à ne pas taire ce qui réclame amélioration de sa part et même des "gens de Habad". Alors, le problème existant, comment faut-il à votre avis l'exprimer ? Ou bien seriez-vous d'avis qu'il faille le taire ?
Par ailleurs, ce que vous écrivez concernant le lien du Tsaddiq avec ses Hassidim pour l'appliquer à la réserve que j'ai faite - pas leurs maîtres - est non pertinent à la question qui nous occupe. Je suis un grand "consommateur" d'ouvrages de Habad. Le Tanya , bien sûr, les Liqouté Thora et Thora Or, le Tsemah Tsedeq (surtout Derekh Mitsvotèkha), les Sihot du Rabbi et surtout son merveilleux perouch sur Rachi. Beaucoup d'autres encore. Je répète que cette impression ne se dégage pas de ces textes, depuis le fondateur de la lignée jusqu'à son dernier représentant. Alors si vous dites "chlou'ho chel adam kamoto" je peux répondre aussi "letiqouni shedartikh velo le'ivouti" ("le délégué d'un homme est comme lui-même" - mais l'envoyeur peut dire "c'est pour défendre mes intérêts que je t'ai envoyé et non pour que tu agisses à mon détriment")
Chaque homme, et chaque collectivité possède au moins le risque d'avoir les défauts caractéristiques de ses qualités. Et plus ces qualités sont grandes et plus il doit se garder des défauts corollaires. Ce n'est pas dire du mal ou du lachone hara ou déconsidérer autrui que d'appliquer hokhiah tokhiakh, surtout en cette période de l'année.
D'où ma question : est-ce que vous contestez la réalité du fait que je décris ou la manière dont j'en ai parlé ?
Si c'est le deuxième terme de l'alternative qui est le bon, cela me rappelle une mignonne anecote très authentique, entendue de Régine Lehmann aléha hashalom : une petite fille rentre à la maison très en colère contre quelqu'un et dit "celui-là, qu'est-ce qu'il est c... !" Sa maman la réprimande gentiment en lui disant qu'il y a des vilains mots qu'il ne faut pas utiliser parce que ça salit la bouche. La petite fille médite quelques instants et demande : "alors, maman, comment on dit quand quelqu'un est comme ça ?"