Conversation 16832 - La bague du mariage
La bague du mariage peut-elle etre en or blanc ?
Doit-elle etre toute ronde, toute normale, classique, ou peut-on la choisir legerement differente (plus affinee vers le bas), pour pouvoir la mettre cote a cote avec la bague de fiancailles qui elle aussi a une forme un peu speciale ?
L'essentiel, c'est qu'elle une valeur d'au moins une "prouta" ce qui est généralement le cas. En cas de doute quant à sa forme, vous pouvez faire des photos de la bague que vous souhaitez et la présenter au rav qui célèbrera le mariage pour qu'il donne son avis..
BAGUE DE FIANCAILLES
Bonjour,
Concernant la bague de fiançailles, j'ai entendu que le fiançé ne devait pas l'acheter de son argent, mais que ce devait être ses parents (problème d'acquisition de la femme qui se fait le jour du mariage).
Est-ce vrai ?
Merci beaucoup !!
On ne fait pas le jour du mariage l'emplette d'une épouse, et le terme d'acquisition est déplacé. Ce n'est pas le fait de lui donner une bague qui "scelle" la consécration mais le triple faisceau : lui donne, elle accepte et lui dit : tu m'es consacrée par cet anneau...
Donc le fait d'offir la bague de fiançailles de ses deniers n'a qu'une importance toute secondaire. D'ailleurs, de droit, n'importe quel objet d'une valeur minimale, pourrait servir à contracter mariage.
Les fiançailles telles que nous les pratiquons n'ont pas de valeur juridique. Si pour une quelconque raison la relation n'aboutit pas, un divorce (guett) n'est pas nécessaire. En fait, la cérémonie du mariage sous la Houpa comporte deux parties (séparées par la lecture de la kétouba) : la première, les qiddouchine, correspond à ce qu'étaient alors les fiançailles ; dès le moment où il lui avait donné l'anneau, qu'elle l'avait accepté et qu'il avait prononcé la formule de consécration, elle n'était plus libre. Le mariage à proprement parler pouvait avoir lieu des mois plus tard.
C'est la partie des nissouïm qui suit la lecture de la kétouba et qui est accompagnée des sept bénédictions.
Certains pensent que la bague de fiançailles est donnée explicitement en vue de mariage et acceptée comme telle et qu'il y a un risque ou un doute que peut-être il y aurait "qiddouchine" même si ce n'est pas explicite. Pour éviter cela, on suggère que la bague n'appartienne pas au fiancé et que cela ne puisse donc pas constituer un acte juridiquement valable. Disons que c'est une précaution, compte tenu de l'extrême sensibilité de tout ce qui touche au statut marital dans la tradition juive.