Conversation 18371 - Le mariage, quelle ruine!
bonsoir, comme chabbat rentre bientot, je vais tacher d'etre brève.
Je compte me marier lannee prochaine, si D veut.
Je ne suis pas tres religieuse, mais jai recu une education plutot stricte, dans le respect de valeurs telles que le respect dautrui, l'humilite, ...
Je suis tres heureuse actuellement, et je suis sure d'avoir choisie la personne qui me convient. Nous commencons actuelement à parler de details concernant le deroulement du mariage, je me suis rapidement rendue compte que cette ceremonie represente un cout tres eleve.
Je m'inquiete enormement pour le cote financier, jai limpression que les prestations qui sont proposees aujourd'hui ne sont pas en adequation avec la realite financiere d'une partie de la communaute.
J'aurai voulu avoir un point de vue rabinique sur ce point. Mon inquietude augmente de jour en jour alors que je suis epanouie et que je devrait etre sereine...
Que pensez vous du fait de "se ruiner" pour cette ceremonie?
Peut on esperer aujourd'hui un mariage traditionel, honorable et raisonnable?
Est ce vrai que des rabanim ont decretes qu'en ces temps mouvementes, les familles devaient etre plus raisonnables?
J'espere que vous ne trouverez pas mes preocupations ridicules, jai conscience qu'il ne s'agit que du materiel, et que c'est assez superficiel, cependant, j'ai peur d'etre en desaccord avec la famille de mon futur mari, (et meme certains membres de la mienne) quant a ma conception de la ceremonie du mariage.
En effet, pour moi il ne s'agit qu'un point de depart et non d'une finalité, et que cela ne justifie pas un investissement aussi important, meme si je souhaite faire une fete memorable.
davance, merci pour votre reponse, je vous laisse, les bougies de chabbat m'attendent
merci encore et chabbat chalom
La Torah demande de se marier, pas de se ruiner.
Toutes les depenses sont surtout effectuees pour organiser la seoudat mitsva (repas de fete); la H'oupa en elle-meme etant de moindre cout.
Les grosses depenses n'ont rien a voir avec la religion, et je suis sure que vous serez d'accord pour dire que les DJ ne sont pas moins chers selon que les danses soient mixtes ou pas.
Donc ce qu'il faut, c'est faire la part des choses, et gerer le mariage dans le budget qui vous conviendra, a tous.
Certains vont restreindre le nombre d'invites, d'autres le prix du repas. Certains ne prendront pas 2 cameras, d'autres ne filmeront meme pas.
J'ai deja entendu parle de gens tres aises, qui au lieu de placer un beau bouquet de fleurs sur chaque table, ont pose une note expliquant que "l'argent des fleurs" servira a acheter des jouets pour un orphelinat.
Je ne veux pas donner d'exemple de ce qui peut me paraitre inutile, ou totalement supperflu, car cela pourrait entrainer des disputes; et puis, c'est tres subjectif.
C'est vrai, il ne faut pas oublier l'essentiel; mais il ne faut pas passer non plus a l'autre extreme.
Les enfants devront tenir compte des parents, les parents des enfants, et les 2 familles l'une de l'autre.
Et puis, si la grandeur de la joie n'est pas proportionnelle au montant des frais, un mariage, c'est aussi des frais, qu'on le veuille ou non.
Beshaa tova ouMazal tov.
Suite a 18371
Chere orly
j'ai juste un petit conseil a te donner (si c'est dans vos possibilites):
Un mariage en Israelest beaucoup moins couteux qu'en France:
En effet il n'ya pas de mairie, la houppa et la soiree se deroulent en meme temps ( il n'ya pas synaguogue et apres soiree). Lorsque tu reserves la salle tu reserve aussi le repas (aux environ pour un bon menu de 35 euros). alors qu'en france tu payes la salle et tu payes aussi le traiteur.... Bref en general les maries se font du gain sur le mariage.
En tout cas mazal tov
En effet il y a beaucoup de juifs qui viennent se marier en Israel d'abord par idéoligie et aussi parceque cela revient moin cher. Il ya aussi des salles à 15 euro!
l'important est de ne pas investir tout dans cette soirée et ensuite trimer durant des mois et des mois pour remborsser les dettes. La vrai simh'a ne depend pas de se qu'il y a dans l'assiette. il faut donc faire selon ses moyens et sans orgeuille.