Conversation 19274 - Ma fille, 16 ans, est amoureuse
ma fille "frequente"depuis 5 mois un jeune homme qui habite en france ,nous habitons en israel.Il semblerait qu'ils soient tres attaches l'un a l'autre,ils ont parle de mariage de facon tres serieuse a notre tres grande surprise a mon mari et moi meme.Evidemment nous avons dit a notre fille qu'il etait premature de parle de cela.Je precise qu'elle a 16 ans et lui 19.Ils ne se voient que tous les 2 mois pour un court sejour a chaque fois de 8-10 jours.Le probleme a cela c'est que tous deux souffrent de l'absence de l'autre et que s'ils interrompent cette "relation" ils en souffriront tout autant.Ils ont l'impression de vivre un amour impossible et cela les perturbent dans leurs etudes.Ma question est la suivante:quel comportement dois-je avoir et quels conseils dois-je donner a ma fille concernant cette situation.Dois lui conseiller de se liberer de cette histoire ou dois-je la laisser continuer a vivre comme ca tout en sachant qu'elle le vit tres mal .Tout ce que je lui dis pour la consoler ne l'apaise pas.Que dois-faire?Je lui ai conseille de finir et lui ai dit que s'il etait vraiment son mazal il reviendrait a elle.Je ne sais pas si c'est vrai,qu'en pensez vous?Est ce que cette histoire de mazal est vraie?Je vous remercie de m'aider .
cordial chalom
Si votre fille est amoureuse, cela prouve qu'elle est en bonne santé physique et psychique. Il faudrait surtout s'inquiéter du contraire ! Cela dit, il n'y a pas de solution miracle au problème "hormonal", si ce n'est la patience. Si vraiment ils veulent faire ler vie ensemble, ce qu'il faut voir c'est dans combien de temps le mariage serait théoriquement envisageable ; deux ans ? plus ?
La question n'est pas forcément prématurée.
Il me semble que dès lors que les perspectives de ce que l'avenir pourrait être seraient élucidées, il lui serait plus facile de construire cette relation de manière plus positive. Je laisserais quant à moi les questions de "mazal" dont je ne suis pas un grand adepte de côté en laissant d'une part le temps aussi faire son oeuvre, mais sans pour autant imposer maintenant une solution arbitrairement cruelle. La distance joue ici en faveur de cette attitude et même si la séparation est certes dure, s'il existe une perspective qui permette d'en voir le terme, cela devrait permettre de la vivre moins mal.
Savez-vous, par ailleurs, ce qu'en pensent les parents du garçon ?