Conversation 27996 - Souffrir apres la mort
Chalom Kavod harabanime.
j'avais une question qui me trote dans la tête depuis un bon moment:
" Ca y est il est parti. Il est niftar samedi nuit, mais à présent il ne souffre plus de tout le traitement horrible qu'il subissait". cette prase est une phrae qu'on connait quand has véchalom quelqu'un décede d'une maladie. Mais ce qui nous soulage dans cette phrase c'est "il ne souffre plus ...." donc cela signifirait que quand hasvéchalmom quelqu'un ne décede, suite à une grave maladie avec des souffrances invivables,, il ne souffre plus puisque sa néchama ne fait plus partie de son corp or j'ai entendu que le corp continuait de souffrir dans la tombe et que le défunt sentait vraiment son corp pourir. Est ce vrai? Quel est votre point de vu? Merci de m y répondre et je ne sais pas si ça vaut la peine de mettre cette réponse pour tout le monde parceque c'est angoissant...
Chalom,
Il y a effectivement une guemara qui dit que la vermine est aussi douloureuse au mort que le couteau au vivant (Chabat 13 b). Mais rien n'indique qu'il faille prendre ce texte au pied de la lettre. C'est du moins ce que semble penser le Rachba qui écrit simplement que le mort ne sent pas la vermine (Responsa 1, 816; il me semble que l'explication donnée par le Rav Yaacov Reicher- Shevoute Yaacov 2, 97- ne s'impose pas). La Guemara décrit la douleur de l'âme face à la mort, et la douleur physique est ce que nous comprenons le mieux.
Je me permets de vous écrire car vous avez recemment répondu à une question concernant la souffrance qu'un mort pouvait connaître, et vous avez cité Chabat 13 b: "la vermine est aussi douloureuse au mort que le couteau au vivant ". Depuis que j'ai lu cette réponse sur le site, je ne cesse d'y penser, cela m'empêche de dormir. Ayant perdu ma mère il y a tout juste 6 mois, vous comprendrez que cela puisse me choquer, m'angoisser, et m'attrister.
- Y a t'il d'autres citations plus rassurantes que vous pourriez nous donner sur le sujet?
- Y a t'il des prières ou des choses à faire afin d'éviter de telles souffrances aux personnes disparues?
D'avanace merci
Chalom,
Le but n'était pas d'angoisser les lecteurs, mais de faire comprendre qu'il ne faut pas lire les textes de manière trop fondamentaliste.
Nous prions la première année après leur mort, pour aider nos défunts à surmonter les difficultés qu'ils risquent de rencontrer dans l'au delà. C'est une des significations du kaddish.