Conversation 31694 - Entre cerveau et coeur
ma question porte sur le choix d'une bat-zoug.
est-ce qu'il faut mettre en jeu le sekhel plus que les sentiments ou bien le contraire??
si par exemple on a de grands sentiments pour quelqu'un mais qui a une facon de penser differente au niveau del a religion meme si elle respecte les grandes lignes (cacherout chabat yom tov nida,...), est ce que un tel couple peux tenir grace au sentiments et puis peut etre plus tard l'autre evoluera
Les deux entrent en jeu; et l'on ne peut etre completement heureux en faisant abstraction complete de l'un ou de l'autre. Pour ce qui est des doses, et a qui donner plus de poids, la raison ou les sentiments, j'ai mon avis la-dessus, mais il est impossible de vous repondre. Pour conseiller quelqu'un dans ce domaine, il faut connaitre le cas plus en particulier.
- Dans ce que vous decrivez: "elle respecte les grandes lignes (cacherout chabat yom tov nida,...)" c'est donc une bonne base.
-- Vous dites avoir "de grands sentiments ", c'est encourageant.
-- Selon vous, le probleme est: "une facon de penser differente au niveau de la religion". Ce n'est pas bien clair. Nous pensons tous differement. Ce qui est important, c'est comment gerons-nous ensemble ces divergences. Il est imperatif d'etablir un communication saine, ouverte et aimante a l'interieur du couple. Ou chacun ne craint pas de s'exprimer, et chacun, veut tenir compte de l'autre.
Il y a des domaines dans lesquels il n'y a pas beaucoup de place a la souplesse: ceux la, mieux vaut etre d'accord des le depart. Pour d'autres choses, cela dependra du lien entre vous, du respect et de la tolerance mutuelle, etc...
-- Lorsque vous ecrivez: "et puis peut etre plus tard l'autre evoluera", faites attention. Si c'est un souhait "neutre": vous la prenez et l'aimez telle qu'elle est aujourd'hui, et puis si un jour (sans y compter) elle ajoute telle mitsva, tant mieux. Alors, "ca va". Mais si, derriere cette phrase, se cache un desir de la changer, je sonne un signal d'alarme.
Si une "difference" (n'appartenant pas a ce que l'on a appele les grandes lignes) vous empeche d'apprecier l'autre, si cela efface a vos yeux tout le reste en commun, ses qualites de coeur, la vision d'un foyer heureux.... C'est de deux choses l'une: vous ne l'aimez pas, ou bien vous n'avez pas assez parle ensemble.
Sachez qu'il est impossible de tout fixer et resoudre a l'avance. Par contre, la cle se trouve dans votre disposition a tous les deux a vouloir que votre couple marche, a chercher a ce que l'autre trouve aussi satisfaction, et a parler ensemble.
Behatslah'a.