Conversation 34946 - Il est converti
Chalom rabbanim,
Est-ce du lachon hara que de révéler à son fiancé qu'untel est converti (apparement, la personne en question n'en parle jamais) parce que justement on trouve sa démarche et son comprtement admirable et qu'il peut nous servir d'exemple ?
Si cela est considéré comme du lachon hara, que faire pour réparer la faute ?
Merci et kol touv
Chalom,
On ne doit en aucun parler d’autrui, même en bien. C’est que souvent, une telle conversation a tendance à dégénérer, et on en arrive à dire aussi du mal.
Regarde la chose extraordinaire qu’untel a faite !
Oui, c’est vraiment extraordinaire, mais… et on commence à dire du mal.
Mais dans le cas que vous présentez, ce n’est pas vraiment du Lachone Hara. Vous n’avez pas voulu nuire à la personne, et il semblerait que vous ne lui avez causé aucun dommage. Je ne crois pas que vous ayez besoin d'aller chez la personne pour lui raconter que vous avez dit à votre fiancé qu'elle était convertie.
Il y a une autre question intéressante: les lois de lachone hara concernent-elles un mari et sa femme? J’ai entendu au nom du Rav Chlomo Zalman Auerbach que la réponse à cette question était négative. On les considère comme un seul être, on est intéressé à ce qu'ils se parlent et se considèrent comme deux moitiés. Peut-on leur interdire de se parler de quoi que ce soit?