Conversation 38073 - Mauvaix traitements paternels

Bonjour,
je tiens à dire en un premier temps que je vais bien.
Adolescent, entre 13 et 16, ans mon père ne manquait pas une occasion pour me crier dessus et me frapper. Il ne me laissait pas travailler tout seul,quand il revenait de son travail, après avoir mangait, il montait dans ma chambre et "m'aider" à mes devoirs de collégiens. Presque exlusivement, il choississait de me faire travailler les mathématiques (le soir vers 22h00-0h00) et rapidement quand je ne comprenais pas quelque chose il me crié dessus et parfois même lorsque je raté une multiplication, par écrit, il arrivait qu'il me frappait à l'épaulle ou même à la tête. Dans certains cas il avait bu ; ma mère ne disait rien, mon frère non plus.

mon père ne support pas que je souri ; si je souri il pense que j'ai fait une bétise ou que je profite de son argent, si je ne souri pas il plaisante face à mes frères et souri en disant : "mes sincères condoléances"

mon père essait de me ridiculiser aux yeux de tous. face à son père il dit : " c'est un fainéant, il n'a pas travaillé depuis plusieurs mois" (reprise d'études)

J'ai l'impression que mes parents croient que je profite d'eux et de leur richesse. Mon père a alors peur que j'hérite aux même titre que leur 4 autres enfants préférés de l'héritage de son père.

L'équilibre que j'ai trouvé réside dans le fait d'accepter, dans le futur, aucun héritage. Mes parents découvriront alors que je n'étais pas aussi profiteur d'eux en fin de compte.

Et maintenant j'aimerais que vous me donniez des conseils afin dans le temps futur équilibré l'injustice passé ; comme par exemple ne rien leur dire de ma vie privé (appartement, femme, enfants) car je sait qu'un père ne connaissant rien de son fils, cela est douloureux, douloureux comme les incompréhensible gifles et maltraitements diverses aussi physique que psychologiques m'ont atteint.

D'avance merci de votre réponse et bon courage et épanouissements dans votre travail pour l'Alya.

(Suite à la question 38073)

Bonjour Dr Michael Ben Admon,

Merci pour votre réponse qui me réconforte.
Vous avez raison, ce n'est pas en fuyant un problème qu'on le résouds.
Par expérience, j'ai 23 ans et je reprends des études pour devenir infirmier, dans mon ancien travail j'ai était en contact de choses que je fuyait or c'est précisément pour fuir ces choses que j'avais choisi ce métier.
Mais maintenant, j'ai trouvé un axe à ma vie : soigner ; et je suis prêt à subir toutes mes peurs car j'ai un fond solide qui ne changera pas : aider les autres.
Mes parents resteront mes parents et je resterai leur fils.
Je vais surement rencontrer, dans ma vie future, des gens, que je ne pourrai pas fuir, plus méchants que mes parents.

bonne et longue route sur les chemins justes et bons que la droiture et les règles nous éclairent si nous sommes vigilant.