Conversation 39356 - Face aux éminents philosophes
Que valent nos convictions religieuses devant la pensée de nombreux philosophes éminents ?
Le croyant considère que le philosophe, pour éminent qu’il soit, n’est rien d’autre qu’un être humain, et que son message ne peut prévaloir sur celui de Hachem.
suite à la question 39356
en fait, je me demandais si l'étroitesse de notre raisonnement face à la grandeur de grands philosophes pourrait être à l'origine d'un raisonnement erroné, et donc de mauvaises convictions.
Dans ce cas, il ne s'agirait plus de considérer la foi en D.,
mais simplement de savoir ce que l'on peut dire quant au fait de tenir sur nos raisonnements, aussi petits qu'ils soient, pour choisir la voie du religieux et non de l'homme profane.
En pratiquant un judaïsme démuni de croyance en D., des convictions peuvent malgré tout nous conduire à cette pratique, bien que sans cette croyance.
Dans ce cas, on pourrait douter de la vérité de nos convictions, faces aux traités philosophiques traitant justement de la question consistant à savoir quel est le bon chemin à prendre, celui du sacré ou du profane.
Que dire de ce doute?
La pratique religieuse d’un Juif n’a pas à se définir par rapport aux croyances des autres. Et la nécessité de son adhésion, dans le monde occidental, à une double culture, religieuse et profane, doit l’inciter à se prémunir à tout prix contre les risques d’amalgame.
je n'ai pas vraiment compri la question à la réponse 39670, je m'excuse.
En clair, le Juif pratiquant a certes le droit de s’initier aux ouvrages des grands philosophes, qui forment une partie importante de notre culture profane.
Il n’a pas le droit, en revanche, de s’appuyer sur eux pour orienter sa pratique religieuse et ses références à la halakha.