Conversation 47311 - Kyne au feminin

anniecyb
Mardi 26 mai 2009 - 23:00

une femme peut-elle exercer la profession de kynésithérapeute ? merci de votre réponse

Rav Reouven Ouziel
Lundi 1 juin 2009 - 05:59

Le Talmud Ta'anit 21b raconte qu'un sage soignait les femmes aussi, en faisant attention de découvrir leur corps le moins possible. De là nous apprenons que tout soin médical [et en fait tout lien commercial indispensable, car "l'artisan est occupé à son travail" (Avoda Zara 20b), celui qui est occupé à son travail ne pense pas à profiter de façon interdite.] est permis entre une femme et un homme tant qu'ils font attention de le réduire au minimum [voir Shoulkhan Aroukh Even Ha'ezer chap.20 par.1 et commentaires, Igrot Moshe Yore De'a par.3 res.54]. Dans son travail de kinésithérapeute, elle préférera s'occuper de femmes, et réduira tout contact avec ses patients masculins au maximum.

yhbtysey
Dimanche 31 mai 2009 - 23:00

a propos de la 47311, il semble que la 46006 semble ne pas aller dans le même sens.

46006: massages faits par un homme à des femmes sont interdits
47311: massages autorisés (Taanit 21b et Avoda Zara 20b) mais "contacts à réduire au maximum" pour une femme envers un homme.

Pourtant, il me semble que la source rapportée par Rav Réouven Ouziel cite un sage (un homme donc) qui pratiquait des "massages", et parfois sur des femmes.

Pouvez vous, s'il vous plaît, m'expliquer cette apparente contardiction.

Cordialement,
yhbtysey

Rav Reouven Ouziel
Mercredi 3 juin 2009 - 04:42

Le principe que "l'artisan est occupé à son travail" a été entériné par le Igrot Moshe Even Ha'ezer par.4 res.65, et par le 'Asse Lekha Rav [du feu Rav Halevy] par.9 page 53. Mais bien évidemment, nous savons que malheureusement il y a eu souvent des abus, et c'est pour cela qu'il vaut mieux éviter tout contact qui risquerait de dégénérer. C'est ce qu'a [semble t'il] voulut dire le Rav Ben admon; surtout des massages ou souvent il est difficile de tracer une frontière claire entre les besoins médicaux et la simple détente [qui serait alors interdit].