Conversation 49718 - Chauffe-eau solaire chabbat

ehzd26
Vendredi 13 novembre 2009 - 23:00

Chavoua Tov,

J'ai lu dans le site qu'il est interdit d'utiliser l'eau chauffée par un chauffe eau solaire (donc doud chemech) le chabbat, et ce, en raison du "bichoul" cuisson de l'eau qui vient remplacer l'eau utilisée dans le doud qui la porte à plus ou moins 70 degrés.

Mes questions sont les suivantes:

1- A t-on droit d'utiliser une eau chauffée par le chauffe eau solaire à une heure ou il est impossible que l'eau qui la remplace dans le doud soit chauffée à une temperature "chéayad soledet bo"? (par exemple une heure avant la fin de Chabbat)

2- Si on limite à 37 - 40 ° par termostat la temperature qui peut être atteinte par le chauffe eau solaire, peut on utiliser cette eau? (donc température "cheayad LO soledet bo" car proche de la temperature du corp)

3- Pourquoi n'y a t il pas de bichoul bekli chelichi, si cette l'eau tirée d'un kli chelichi est plus chaude que l'eau atteinte par le chauffe eau solaire?

4- Si la réponse à la question à la question 2 est "non", à t on le droit d'utiliser de l'eau du robinet dans des régions chaudes où en été la température de l'eau froide des robinets atteind parfois 40 à 42°?

Merci

Rav Reouven Ouziel
Mardi 24 novembre 2009 - 05:44

Il y a effectivement une opinion dans les poskim qui interdit l'utilisation du chauffe eau solaire, mais voyez la réponse 49991 où j'explique qu'à mon avis, il est permis.

La raison en est que, comme vous le dites, l'eau qui entre dans les tuyaux du système et entre en contact avec l'eau déjà dedans, ne s'échauffe pas à plus de yad soledet bo, et c'est le soleil qui va élever sa température.
Il y a des cas où peut être elle s'échauffe tout de suite mais de toute façon, ce n'est pas souhaitable puisque le but est d'avoir de l'eau chaude pour se laver [donc à température pas trop élevée]. C'est donc -au pire- psik reycha delo ni'ha ley beysour derabanan [=une interdiction des sages qui est forcement effectuée mais contre sa volonté] et c'est permis [voir Tsits Eliezer vol.20 res.16; Yabia Omer vol.4 res.34].

Pour ce qui est du kli chelichi, du fait que le kli cheni est un décret des sages, il n'y a pas lieu d'y ajouter un décret supplémentaire [Igrot Moshé vol.4 res.74].