Conversation 54730 - Etudier dans la nuit du 24 au 25 décembre ?
Bonjour,
A l'approche des fêtes goyim de fin d'année, je me demandais si il était permis d'étudier le 25 décembre. Comme vous le savez certainement, les Loubavitch n'étudient pas ce jour là. Je ne suis pas Loubavitch mais j'aurais voulu savoir si cela s'applique de manière générale. Où trouve t-on la source de cet halakha ou minhag ? Merci
L’habitude qu’ont certaines personnes, et pas seulement dans les milieux Loubavitch, de ne pas étudier dans la nuit du 24 au 25 décembre, prend sa source à une époque où des Chrétiens, enivrés par les alcools de leur Réveillon, se livraient à des pogroms sur leurs voisins juifs.
Afin de garder leur esprit en éveil et de pouvoir réagir rapidement contre les assauts de la populace, certains des nôtres évitaient d’étudier pendant cette nuit-là et choisissaient de la passer, activité moins absorbante, en jouant aux cartes.
Il va de soi que cette habitude n’est ni une הלכה, ni même un מנהג, mais simplement un usage à l’ampleur très limitée.
54730
Bonjour,
Je me permettrais d'ajouter que selon certaines personnes d'obédience Loubavitch que j'avais eu l'occasion d'interroger à ce propos, cette restriction se rapporterait également à des considérations d'ordre mystique non suggérées par votre réponse.
Développez, s’il vous plait ! Quelles sont ces « considérations d'ordre mystique » ?
Bonjour.
Pour la question N°54730
J'avais lu une réponse à l'poque, ici qui va dans le même sens que le votre.
http://cheelot.universtorah.com/cheelot.php?IDq=889
Kol Touv.
Chabat Chalom.
Je vous remercie de cette contribution.
54731
Voici ce que j'en ai entendu (en auditeur libre) : le caractère de ce jour, de par ce qui y est commémoré {bien qu'a priori à tort, historiquement}, est si "néfaste", que l'étude de la Torah lui conférerait - au passage... ? - des "forces" occultes, qui en accroîtraient ce caractère.
Hayom yom du 17 Tevet :
"VENDREDI 17 TEVET 5703
Nous avons coutume de ne pas étudier la Torah, le (25 décembre). Mon père (le Rabbi Rachab) m'en donna la raison: nous ne désirons pas ajouter de la vitalité (à cette nuit).
Mon père (le Rabbi Rachab) dit une fois: “ceux qui éprouvent tant d' "ardeur" à l'étude que ces huit heures (pendant lesquelles ils ne peuvent apprendre) dérangent profondément, je les désapprouve”.
Cette suspension de l'étude prend fin au milieu de la nuit.
(L'étude de la Guemara, pendant le jour, durait huit heures à la Yechiva Tom'heï Temimim de Loubavitch. Le Rabbi exprime ici son désaccord avec ceux qui tenaient à respecter intégralement le temps d'étude de ce jour.)"
Merci
Je vous remercie de cette contribution.