Conversation 5585 - Respect des parents du converti
Bonjour,
J'aurai une question concernant le respect des parents.
Je me suis convertie et je vie chez mes parents(père juif et mère non juive). J'aimerai savoir comment je dois accomplir la mitsva du respect des parents étant donné que mes parents ne sont plus mes parents depuis que je suis passé au mickvé.
En effet, dois je considérer mon père comme mon père ou dois je le considérer comme un juif a qui on doit un miminum de respect quel qu'il soit?
Mon père trouve que je suis trop "pointilleuse" dans l'accomplissement des mistvot et ça crée qq fois des tensions. Dans certains cas, je m'énerve un peu après lui ou sinon, je lui répond meme pas pour éviter de hausser le ton (mais je crois que c 'est pas bien non plus d'ignorer complètement).
Ma question est donc la suivante: Etant donné ma situation, comment dois je réagir face à mes parents ?
J'espere que j'ai été assez claire dans ma question.
Merci bcp pour vos réponses.
Devenir Juif signifie avoir plus de devoir que par le passe, il serait donc impensable que vous honoriez moins vos parents apres votre conversion qu'avant.
Concernant les remarques de votre pere, il vous faut etre patiente et tenter d'expliquer, sans esperer convaincre.
Sachant qu'un pere non fuif s'est convertie et est marie avec une juive avec qui il a eu des enfants avant sa conversion . Quel est la alaha vis a vis de ces enfants par rapport à :
1/ le respect du aux parents
2/ la montee des enfants au sefer c.a.d puisque le pere s'appelle abraham, comment appeler les enfants? Dov ben abraham ( bien qu'il ne soit pas le pere) ou Dov ben chlomo (chlomo qui ne correspond à rien) ?
3/ concernant le deuil lors du deces du pere. Pasz de deuil du tout ou un deuil special pour les enfants par rapport aux pere? Je considere que pour la mere il n'y a aucun probleme.
1) L'enfant doit respecter son père parcce que la Torah est venue ajouter de la sainteté aux juifs ou aux convertis, mais pas pour supprime les lois fondamentales universelles.
2) Il faut l'appeler Ben Avraham (Avinou), son père étant Avraham qui est appelé ainsi parce qu'il est le père de tous les convertis.
3) Il n'y a pas les règles halakhiques du deuil, ce qui ne signifie pas qu'il ne faille pas manifester sa tristesse.
Le fils peut dire le Qaddich pour son père
Dans le N° 8479, vous dites : Il n'y a pas les règles halakhiques du deuil, ce qui ne signifie pas qu'il ne faille pas manifester sa tristesse.
Cela veut dire qu'il n'a pas l'obligation des lois de deuil ou bien qu'il lui est interdit d'appliquer les lois de deuil? J'aimerai une confirmation de votre part, merci d'avance.
Le Rema dit à ce propos (Y.D. 374,6):
Celui qui veut prendre le deuil alors qu'il n'y est pas tenu, on ne l'en empêche pas.
Le Pith'é Techouva ajoute qu'il n'est pas bien de respecter toutes les lois de la Chiva.
Aussi, on ne conseille pas de prendre le deuil. Si la personne y tient pour des raisons psychologique, on ne l'empêchera pas.
Comme nous l'avons dit, il est douhaitable qu'il honore la mémoire de son père en priant et étudiant leilouy nichmato.
shalom
ai je le drois de me passer de l'avis de mes parents dans la question de ma convertion , je sais qu'il faut respecter pére et mére mais je le veux vraiment alors est ce une faute ??todah
Le respect des parents concerne leur bien être. On n'est pas tenu de mener sa vie selon les désirs de ses parents.
De plus, si vous n'êtes pas juif, les lois très stricts sur le respect des parents ne vous concernent pas encore.